L’édition 2018 de la traditionnelle Marche de la Paix avait lieu ce 5 août à Paulhan. Pour l’heure, vers 10 h, la température n’est pas trop élevée. On se rend compte rapidement que l’accueil que nous a préparé le maire de la commune avec quelques-uns de ses collaborateurs est de qualité.
On s’est garés qui devant qui derrière la salle des fêtes. Au point de vue de la participation ce n’est pas un grand cru, une trentaine de marcheurs. Ceci étant l’ambiance sera des plus sympathiques.
Le correspondant local de Midi Libre pose quelques questions à Raymond pour rédiger un article. Il note soigneusement les réponses qui lui sont apportées. Bon, on va pouvoir démarrer.
Chantal ayant clôt la liste des arrivants, en route vers l’ermitage de Saint-Jean-de-Vareilles. Tiens voilà une plaque de rue qui mérite la photo. Comme on le voit, elle porte le nom de « Rue Chemin des Dames » !
La chaleur est à peu prés supportable. Encore que Misty, la petite chienne vosgiennes, une habituée des Marches de la Paix, observe des pauses à l’ombre. Il faut dire qu’en raison de l’interdiction des chiens sur les plages elle ne sort pas beaucoup.
Ah la vigne sur notre droite n’aura pas besoin d’être vendangée. Le mildiou a fait que les raisins sont desséchés, ce que montre la photo.
La colonne des marcheurs poursuit son ascension jusqu’à l’ermitage de Saint-Jean-de-Vareilles que l’on voit devant nous en perspective. Monsieur le maire qui nous a rejoints en voiture nous propose de l’eau. C’est qu’il fait chaud et soif !
On atteint l’ancienne église dans laquelle nous entrons. Raymond rappelle les raisons de nos Marches de la Paix qui ont lieu chaque année pour commémorer les bombardements atomique d’Hiroshima et Nagasaki. Il aborde l’actualité avec le traité d’interdiction des armes nucléaires adopté le 7 juillet 2017 dont il faut obtenir la ratification et l’application par la France.
Nous ressortons sur le terre-plein, à l’ombre de la bâtisse près de laquelle sont données des explications sur son histoire. Une Paulhanaise fort compétente nous parle de la villa gallo-romaine de Vareilles située dans le voisinage. On a trouvé lors de la construction de l’A 75 des restes d’amphores contenant des pépins qui, après analyse se sont révélées être de la clairette de… Paulhan. Eh non ce n’est pas de la clairette d’Adissan !
On va redescendre sur Paulhan par le même chemin qu’à l’aller. Nous souffrons davantage de la chaleur à présent. Cela n’empêche pas Jeanine d’herboriser !
Nous voilà de retour à la salle des fêtes. Nous allons rallier le square de la mairie en voiture. Monsieur Valero a choisi de nous ouvrir une pièce climatisée pour l’apéritif et le pique-nique. Eh bien l’idée est heureuse car il fait horriblement chaud dehors, même à l’ombre. Ah parmi ce que l’on peut goûter il y a de la clairette de Paulhan qui supporte bien la comparaison avec son homologue d’Adissan !
Avant de passer à table on écoute l’allocution de Monsieur le Maire. Elle est dans un registre littéraire qui engendre une certaine émotion. Il cite Anatole France qui avait dit « C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore ». Il a aussi cité René Char et Rostand, ajoutant encore des éléments à la satisfaction qui était la nôtre d’avoir pu organiser dans des conditions climatiques défavorables et dans un contexte social qui l’est tout autant cette 19ème Marche de la Paix.
Raymond a rappelé que l’arme atomique qui coûte cher et qui est dangereuse est totalement inefficace contre le terrorisme. Philippe a donné des informations sur une action programmée prochainement par ICAN à Narbonne.. Un échange a été entrepris auquel a participé Michel.
Ne restait plus qu’à passer à table où les fruits de Paulhan apportés par Philippe, le vin offert par Jasmin, les gâteries qu’a fait circuler Monique ou le café servi par Claude ont été appréciés.
Un grand merci à la municipalité de Paulhan qui par son implication dans notre démarche a contribué à entretenir l’espoir chez les militants de la paix que nous sommes.
Photo Paul Barbazange, texte Jacques Cros