Comité de Bretagne : Champagne à L’Île-Longue


Le Comité Nobel, en attribuant, vendredi, le Prix de la paix au réseau Ican, qui milite contre les armes nucléaires, a donné envie au Collectif de Bretagne du mouvement de la Paix de fêter l’événement devant le site de L’Île-Longue, dans la joie et les bulles de champagne.

Le collectif de Bretagne du mouvement de la Paix, est venu, hier midi, aux portes de L’Île Longue, pour « célébrer l’événement historique que constitue l’attribution, vendredi, du Prix Nobel de la paix, au réseau international Ican (International campaign to abolish nuclear weapons, comprendre Campagne internationale pour l’interdiction des armes nucléaires NDLR) dont est membre le Mouvement de la Paix », expliquait Roland Nivet, le porte-parole du mouvement et responsable du collectif. Avec une dizaine de pacifistes armés de banderoles et drapeaux, il s’agissait surtout de fêter symboliquement cette victoire, champagne à la main.

En marche pour la paix

Pour le mouvement, l’attribution de ce prix est historique. Car au-delà de la distinction, il s’agit véritablement d’une conjonction entre les mouvements citoyens et les organisations pacifistes mondiales les plus reconnues. Pour le mouvement, il ne s’agit pas d’un caprice, selon eux, « 82 % des Français sont contre l’armement nucléaire ». Le message est clair, la pétition du collectif « En marche pour la paix » demandant que la France ratifie le traité d’interdiction des armes nucléaires, qui est ouvert à ratification depuis le 20 septembre 2017, a déjà recueilli la signature 53 États.

La ministre attendue

« Demander le gel des programmes de renouvellement de la flotte de sous-marins nucléaires, pour lesquels le gouvernement actuel entend mobiliser des dizaines de milliards d’euros dans les années à venir, mais aussi exiger que la France respecte le droit international en ratifiant le traité d’interdiction des armes nucléaires », est probablement le discours que le mouvement tiendra à Florence Parly, ministre des Armées, qui se rend à Brest en fin de semaine, explique Christian Colimard, du comité Sud Cornouaille du Mouvement. « C’est un besoin vital pour la planète, imaginez tous ces milliards investis dans la recherche, ou investis dans les hôpitaux… », se désespère le collectif.

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