Une opération de l’armée turque, après avoir traversé la frontière d’avec l’Irak, s’est soldée par la mort de près de 40 soldats kurdes et de plusieurs centaines de blessés.
Les images tournées par des témoins autorisent d’affirmer une très forte présomption de l’utilisation de gaz de combat. Une chimiste venue sur place a trouvé des traces de ces gaz dans l’environnement montagneux du camp. La description des effets observés sur les corps confirme l’origine de leur mort. Des démarches sont en cours pour que l’utilisation de ces armes soit démontrée par des experts internationaux pour confirmer l’existence de ces crimes de guerre.
Ces armes chimiques de destruction massive sont devenues illégales avec l’entrée en vigueur en 1997 de la Convention sur les armes chimiques interdisant leur mise au point, leur stockage et leur emploi.
En grande difficulté dans son pays à quelques mois d’une élection décisive, le Président Erdogan défie le droit international en s’attaquant aux organisations kurdes qui, avec leur alliés, peuvent constituer une majorité contre lui. Les organisations kurdes ont décrété, et respecté, à plusieurs reprises un cessez-le-feu unilatéral qui a été à chaque fois rompu par le gouvernement turc. Leur demande de la mise en œuvre de conditions de vie en commun pacifiques acceptables a toujours été ignorée.
Dans le cadre de la lutte contre l’État Islamique, les kurdes ont été les forces déterminantes pour arrêter sa progression en Syrie, dans la ville de Kobané en 2014 et 2015 en particulier. Alliés à cette occasion avec la Russie, les États-Unis et la France notamment, ces pays ont ensuite « lâché » les kurdes et n’ont pas réagi lorsque les turcs ont accentué ensuite leur répression. Actuellement, dans le contexte de la guerre en Ukraine, R. T. Erdogan tente d’apparaître comme un médiateur entre l’Ukraine/OTAN/USA et la Russie en prétendant donner des gages de part et d’autre.
Nous demandons que la communauté internationale exige l’arrêt des combats meurtriers contre le peuple kurde. Nous demandons que les conditions d’une réelle autonomie culturelle soient négociées et mises en œuvre dans les meilleurs délais. Nous demandons qu’une enquête officielle soit menée pour déterminer les causes de la mort des soldats kurdes et établir ainsi qui porte la responsabilité de leur mort.
Le Mouvement de la Paix
Saint-Ouen, le 21 octobre 2022
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L’humanité ne saurait elle tirer les leçons de l’histoire? De tels moyens traduisent une apparente incapacité à le faire, Erdogan se taxe de fidélité à sa religion, mais à quelle tendance de celle-ci le fait -il? N’est- il pas conscient de ce qu’en agissant de la sorte il en trahit l’esprit premier, comment se référer à un esprit “miséricordieux” et agir comme un ennemi de l’humanité? Le coran ne dit- il pas que “Tuer un homme c’est tuer l’humanité?”
Lui aurait il échappé que ce qu’il dit être sa religion est apparue en troisième position derrière la religion juive et la religion chrétienne? Comment justifie-il que chacune se réclame d’un dieu unique alors que leurs positions amènent à en distinguer trois?
En fait si l’on veut bien considérer objectivement les principes moraux fondateurs de chacune on y voit des principes communs qu’il faudrait être de mauvaise foi pour contester.
Ainsi ces trois religions ayant pour objet de pacifier le monde, de rendre l’homme plus respectueux de l’autre, plus tolérant, plus apaisé n’auraient pour principal résultat que d’alimenter la haine de l’autre? Où est la logique dans ces interprétations pernicieuses de principes initialement tour nés vers l’apaisement?
Message transmis à la Médiatrice de Radio France :
De : Monsieur J BERTHELOT
Concernant la chaîne : France Inter
Votre message :
Bonjour,
Une information totalement occultée , pourquoi ? Parce que la Turquie fait partie de l’OTAN ? Parce que on a oublié les combattantes et les combattants Kurdes contre l’Etat Islamique que tous les médias saluaient ? “Une opération de l’armée turque, après avoir traversé la frontière d’avec l’Irak, s’est soldée par la mort de près de 40 soldats kurdes et de plusieurs centaines de blessés. Les images tournées par des témoins autorisent d’affirmer une très forte présomption de l’utilisation de gaz de combat. Une chimiste venue sur place a trouvé des traces de ces gaz dans l’environnement montagneux du camp. La description des effets observés sur les corps confirme l’origine de leur mort. Des démarches sont en cours pour que l’utilisation de ces armes soit démontrée par des experts internationaux pour confirmer l’existence de ces crimes de guerre. Ces armes chimiques de destruction massive sont devenues illégales avec l’entrée en vigueur en 1997 de la Convention sur les armes chimiques interdisant leur mise au point, leur stockage et leur emploi.”
Cordialement
oui aux controles des experts
a quand les sanctions contre les monstres qui commanditent les guerres?