Un 24 février 2024 placé sous le signe du rassemblement et pour la paix en Ukraine

  • Stop à l’agression de la Russie contre l’Ukraine et au sacrifice de milliers de vies
  • Solidarité avec le peuple ukrainien et avec les opposants à la guerre en Russie
  • Cessez-le-feu immédiat, retrait des troupes russes de l’Ukraine, arrêt des livraisons d’armes
  • Solution négociée ouvrant la voie vers une Paix juste et durable
  • Application du droit international et respect des principes et valeurs de la Charte des Nations Unies

Une situation dramatique

Le 24 février 2022, Vladimir Poutine ordonnait l’invasion de l’Ukraine. Cette nouvelle guerre a entraîné des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions considérables, l’exode de 12 millions d’Ukrainien-ne-s. Les conséquences humaines, économiques, sociales et écologiques de cette guerre sont déjà dramatiques et se font sentir, au-delà de la zone de conflit, partout dans le monde. La vie de centaines de millions de personnes a ainsi été bouleversée. En Russie et en Biélorussie, la répression musèle les voix de celles et ceux qui dénoncent la guerre et le totalitarisme de Poutine et de Loukachenko. Les opposants et opposantes sont exposés à la répression et écopent de lourdes peines de prison. En Ukraine, les militants pacifistes qui dénoncent l’agression de Poutine mais souhaitent que la guerre cesse au plus vite sont victimes de répression et en appellent à la solidarité internationale.

Stopper la folie meurtrière, construire une issue diplomatique pour une paix juste et durable

Après deux ans de guerre, il est donc de la plus haute importance de stopper une escalade conduisant inéluctablement à encore plus de morts, de blessés et de destructions, voire à une extension mondiale de la guerre et à la folle, mais possible, utilisation d’armes nucléaires.

Il est urgent qu’une issue diplomatique se construise sous l’égide de l’ONU, dans le cadre de son assemblée générale et dans le plein respect de la Charte des Nations Unies qui reconnait (articles 1 et  51) :

– « le droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un membre des Nations Unies est lobjet dune agression armée…».

– « le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer deux-mêmes ».

– « le pouvoir et le devoir dagir à tout moment pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales ».

Le 24 février, le Mouvement de la Paix sera dans l’action pour une paix juste et durable, aux côtés des organisations syndicales, pour exiger que la France travaille sans relâche pour :

Dire stop à l’agression de la Russie contre l’Ukraine.

  • Affirmer sa solidarité avec le peuple ukrainien et sa solidarité avec les pacifistes de Russie, Ukraine et Biélorussie.
  • Œuvrer à une issue négociée pour une paix juste et durable incluant un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes d’Ukraine.
  • Agir pour un espace européen de paix et de sécurité humaine commune, hors de la dépendance de l’OTAN afin que de telles tragédies ne se reproduisent plus.
  • L’application effective de l’article 6 du Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP) et donc la signature par la France du Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN), seul moyen d’éviter l’holocauste nucléaire dont nous nous rapprochons selon le Bulletin de l’organisation internationale Atomic Scientists.

Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, nous restons fermement convaincus qu’aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, syndicales ou autres, ne doivent faire obstacle à l’expression de l’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix, dans la solidarité, la justice, et la fraternité.

Car la guerre est toujours un échec, elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont toujours victimes les populations civiles. La guerre en Ukraine ne fait pas exception à la règle.

Sur cette base, le Mouvement de la Paix appelle à participer à la manifestation nationale organisée à Paris le samedi 24 février (départ à République à 14h) et partout en France à toutes les initiatives unitaires permettant d’exprimer par notre présence notre point de vue et nos exigences pour une paix juste et durable en Ukraine.

A Paris, le jeudi 15 février 2024
Le Mouvement de la Paix

 

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10 pensees sur “Un 24 février 2024 placé sous le signe du rassemblement et pour la paix en Ukraine

  1. Il faut mettre fin à la folie meurtrière de Vladimir Poutine et à ses déclarations retournant systématiquement la réalité à son profit.
    C’est bien lui l’agresseur, l’histoire jugera.
    Espérons un sursaut de l’opinion publique russe qui voit revenir les cadavres de ses soldats. Pourquoi ? Pour rien !
    Au XXI° siècle, avec la connaissance que nous avons des atrocités passées, cette guerre est inadmissible.

  2. Je regrette que dans cette déclaration ne soit pas mentionné le non respect des accords de Mink et l’exigence d’un traité de sécurité global entre la Russie et l’otan. Cette dernière étant a l’offensive aux frontières du premier… Rappelez-vous de Napoléon et hitler, la Russie est inquiéte…

  3. Voici le texte de l’Intersyndicale sur la question :

    Pour la victoire de l’Ukraine et pour la paix

    Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU font partie de l’Intersyndicale de solidarité avec l’Ukraine. Celle-ci porte avec force depuis deux ans les exigences
    suivantes :

    La reconnaissance de la responsabilité de la Russie de Poutine dans la guerre d’agression conduite contre l’Ukraine
    La reconnaissance de la légitimité du peuple Ukrainien à se défendre contre cette agression
    La revendication d’une paix juste et durable dont le préalable doit être le retrait des troupes Russes d’Ukraine
    Une solidarité concrète aux travailleuses et travailleurs d’Ukraine et à leurs organisations syndicales tant dans leur lutte contre les réformes qui portent atteinte aux droits sociaux et syndicaux en Ukraine que dans leur lutte contre l’impérialisme Russe
    Un soutien actif aux libertés et à celles et ceux qui luttent pour la paix et leurs droits en Russie et au Belarus

    L’intersyndicale appelle à participer aux initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024 sur les mots d’ordre suivants :
    Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !
    Solidarité avec les travailleurs Ukrainiens qui résistent !
    Respect des droits des travailleurs !
    Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine !
    Paix en Ukraine – Libertés en Russie et au Belarus !

  4. Bonjour,
    Si l’occident et l’OTAN ont leurs responsabilités, je ne suis pas certain que Le président Poutine soit un ange et qu’il écoute simplement des demandes de l’ONU sans aucune pression.

    Bonne journée

  5. De mon point de vue, la guerre est la réponse de la Russie, à la provocation permanente de l’OTAN et ses acolytes.
    Une guerre menée d’abord par les intérêts géopolitiques des USA et ses alliés, contre ceux qui veulent un monde multipolaire.
    Rappelez-vous qu’après l’effondrement de l’URSS, les puissances occidentales avaient promis de ne pas élargir l’OTAN.
    Poutine n’est pas un ange, ni Biden, Macron, etc…
    Et pendant ce temps-là, le peuple palestinien se fait massacrer, alors qu’il n’a pas d’armée…

    • Merci de me mettre sur le même pied d’égalité que Macron et Biden. Cela permettra rapidement j’espère la victoire d’une candidate d’extrême droite dans votre pays (une amie à moi)
      Signé : Vladimir P.

  6. Ne pas pleurer, comprendre. En l’occurrence, fut-elle avérée cliniquement, le « folie meurtrière » de Poutine, syntagme obligé d’allégeance au narratif occidental semble un peu courte pour expliquer un conflit qui ne date pas d’aujourd’hui, ni d’hier mais même d’avant hier. Les mémoires d’Armand Berard diplomate des années 30/60 nous en apprennent beaucoup sur la genèse des situation de crise qui nous explosent à la figure après avoir couvé sous les cendres des conflits antérieurs. Littéralement alarmée par les risques de conflit mondial qui plane au-dessus de nos vies, qui blessent l’humanité en nous, je suis affligée que ceux dont le devoir serait l’analyse et la mise au jour des lignes de forces d’une situation périlleuse se contentent d’une lecture paresseuse et dangereuse. La communion du 24 février joue sa pauvre partition dans le chœur des appels à la défense européenne, au surarmement. Déjà, la musique d’un scrutin des Européennes qui devrait se jouer sur la question de l’Ukhraine, entendu sur la préparation d’une guerre devenue inévitable avec la Russie se fait entendre.
    Alors oui, déclarons la Paix de haute intensité, emparons nous de la question de la Paix, ne laissons pas aux va-t-en guerre, stratèges, puissants de ce monde le pouvoir de vie ou de mort sur l’humanité entière.

  7. Les solutions pour aller ver la Paix sont clairement exprimées dans le texte du MDP , mais qui veut vraiment qu’elles se réalisent ?
    L’ONU pourrait-elle les imposer ? Pour éviter l’escalade? Notre Président n’écartant pas la possibilité de l’envoi de troupes !
    “Affirmer sa solidarité avec le peuple ukrainien et sa solidarité avec les pacifistes de Russie, Ukraine et Biélorussie.
    Œuvrer à une issue négociée pour une paix juste et durable incluant un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes d’Ukraine.”

  8. Qui garantirait la bonne suite d’éventuelles négos ? Que le principal mvt pacifiste et les syndicats défilent en même temps que les jusqu’au-boutistes pro Zelinski criant “Macron, des avions”, moi ça m’inquiète.
    L’option nucléaire se rapproche…

  9. Je vois beaucoup d’interrogations…et de solutions diverses,voir divergentes?L’urgence est d’obliger les 2 belligérants à un cessez le feu.Oui .les obliger,car chacun voulant être “en position de force”..avant une négociation…nous sommes partis pour 10 ans de guerre?
    La France,doit prendre l’initiative d’une vaste coalition pour la paix:c’est sa responsabilité de “membre permanant du conseil de sécurité “de l’ONU.D’autre part,la Chine a les moyens d’obiger son “ami” russe.

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