Ni guerres – ni économie de guerre !
Non à l’extension mondiale de la guerre
Respect du droit international et de la Charte des Nations Unies
Respect des droits économiques, sociaux et humanitaires.
L’heure est à l’action pour exiger que s’arrêtent le massacre des populations civiles, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, pour éviter une extension mondiale de la guerre. Il s’agit aussi de s’opposer à la remise en cause des droits et budgets sociaux et des services publics, au prétexte d’une économie de guerre pour laquelle le Président Macron et son gouvernement proposent de doubler le montant des dépenses d’armement qui passeraient de 50 milliards d’euros par an à 100 milliards (minimum en euros courants), au détriment des budgets sociaux et environnementaux.
Nous disions dès 2015 « Nous sommes conscients que la guerre est toujours un échec. Elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les populations civiles jetées sur le chemin de l’exil » et nous terminions l’appel constitutif du collectif en soulignant que « nous sommes convaincus que lorsque la guerre se développe, que les dépenses militaires augmentent et que la paix est menacée il est nécessaire d’agir pour obtenir des politiques sociales, économiques, culturelles et de paix s’inspirant de la Charte des Nations Unies et des huit domaines de la culture de la paix afin de contribuer à la construction d’un monde de justice, de solidarité, de fraternité, de Paix ! »
La situation internationale s’est depuis très gravement détériorée tant par l’extension du domaine de la guerre que par le développement des idéologies fascisantes et autoritaires y compris aux USA avec l’arrivée du président Trump au pouvoir. Un sursaut des individus et des peuples est nécessaire pour arrêter cette évolution qui ne peut que nous conduire aux pires catastrophes économiques, sociales et environnementales voire à une troisième guerre mondiale. Ce sursaut vital pour notre avenir, celui de nos enfants, petits-enfants et des générations futures, nécessite le désarmement des agresseurs, l’action citoyenne dans l’unité le plus large au-delà des différences d’opinions ou d’appartenance philosophique, associative, syndicale, politique ou autre.
L’économie de guerre brandie par le Président Macron et ses relais politiques et médiatiques relève de la stratégie du choc. Elle est le prétexte d’une nouvelle attaque : contre les droits sociaux, les libertés démocratiques et contre les budgets jugés « non essentiels ». Nous refusons la militarisation de la jeunesse et la captation des ressources par les industries de guerre.
Nous appelons au respect du droit international qui demande « de favoriser l’établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationale en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde » (article 26 de la Charte) et qui propose « de résoudre les crises en s’attaquant à leurs causes profondes par la voie du dialogue et de la négociation » (résolution ONU 52/13 du 15 janvier 1998).
Nous appelons de nos vœux une dynamique unitaire en faveur de la paix et réaffirmons notre volonté de lutter pour un monde de justice, de solidarité, de fraternité et de paix, respectueux des droits humains et de la planète.
Le 16 mai 2025, partout en France rassemblons-nous pour la paix
Le Collectif National des Marches pour la Paix
Le 19 avril 2025
Étonnant votre appel…Vous dénoncez la guerre et son pendant l’économie de guerre. Puis vous mentez en avant les reculs sociaux que cette situation ne manquera pas de provoquer. Vous incriminez Macron, Trump, l’OTAN , l’ultra libéralisme, etc comme autant de facteurs de guerre. Soit. C’est pour partie exact.
Mais, pourquoi diable ne parlez vous donc pas de celui qui a déclenché la guerre ? Pourquoi pas un mot de condamnation contre un autre impérialisme tout aussi menaçant que celui des États-Unis ? Pourquoi ne rien dire, en un mot sur Poutine et la Russie ?! Un tel positionnement affaibli votre appel pour la paix… Il ferait presque croire que vous avez peur de l’ogre russe., au point de ne pas osé en parler.