Cette journée s’inscrit dans la continuité des résolutions proclamant l’année internationale de la Culture de la Paix en l’an 2000, la décennie internationale de la promotion de la Culture de la Paix et de la non-violence en 1998, entre autres.
Elle représente une opportunité pour informer et mobiliser à tous les niveaux, au moment où les menaces pour le vivre-ensemble en paix sont en recrudescence partout dans le monde.
Si la sophistication et l’accumulation des armes menacent la paix, les guerres l’anéantissent. Cependant, même en temps de paix, le vivre-ensemble en paix n’est pas un acquis systématique des situations de non-guerre.
Voilà pourquoi cette journée rappelle à « tout le monde le travail qui reste à mener pour préserver la paix, qui n’est jamais un acquis, et toujours à construire » comme le souligne Audrey Azoulay Directrice générale de l’UNESCO.
En France, les actes racistes, xénophobes et antireligieux sont en hausse. Les échos de la xénophobie et du racisme se font entendre – y compris au sein de l’Assemblée nationale – et les politiques de rejet de l’autre se multiplient. La loi immigration en préparation risque d’accroitre ces dérives si nous ne nous y opposons pas.
La montée de violences fascistes se répand sur tous les territoires – et alors que sont des protestations contre la réforme des retraites – la préfecture de police de Paris autorise des centaines de néonazis cagoulés à défiler dans les rues de la capitale le 6 mai dernier en scandant des slogans de haine.
Le Mouvement de la Paix condamne fermement ces faits et demande des poursuites et des sanctions.
A l’occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, le Mouvement de la Paix appelle à agir à cette occasion :
- Pour dénoncer tout ce qui fait frein au vivre-ensemble en paix.
- Pour renforcer les liens de fraternité entre citoyens pour « vivre ensemble en paix dans le respect des différences et de la diversité ».
- Pour exiger que le dialogue soit l’unique voie pour solutionner les conflits et maintenir la paix et les conflits entre les Etats et au sein des sociétés.
- Pour le développement d’une culture de la paix et de la non-violence basée sur le développement de politiques favorisant l’amitié et les coopérations entre les individus et les peuples depuis le quartier jusqu’au plan des relations internationales.
- Pour financer la paix et les Objectifs de Développement Durable facteurs de développement endogène, juste et équitable des sociétés, au lieu de la guerre et réduire les dépenses militaires au strict minimum comme le demande l’article 26 de la charte des Nations unies afin de favoriser la construction d’un monde de paix et de fraternité/sororité.
A Paris, le jeudi 11 mai 2023
Le Mouvement de la Paix