No Nukes ! Women’s forum 2005 august 5 Hiroshima

 

 

 

 

130 messagers de la Paix français à Hiroshima et Nagasaki, du 1er au 12 août

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

No Nukes ! Women’s forum 2005 august 5 Hiroshima

Une assistance nombreuse d’environ 2300 femmes, d’énormes sacs remplis d’origamis, accueil par des chorales puis les interventions commencent.
Des témoignages de deux femmes Hibakushas : une a été brûlée ainsi que sa famille, sa mère est morte un an après, l’autre est devenue stérile. Toutes deux évoquent avec pudeur leurs difficultés pour accéder aux soins et obtenir leur statut d’Hibakushas. Leur dossier médical, inaccessible se trouve aux Etats Unis…
Très beau duo saxophone et piano avec notamment deux mélodies françaises.
Intervention d’une déléguée des USA qui évoque la violence ordinaire faite aux femmes. Intervention d’Annie Frison pour la chaleureuse France.

Une déléguée japonaise du club démocratique des femmes rappelle l’importance de l’article 9 de la constitution et son agression devant les menaces de sa suppression. Elle évoque le courage de la population et des élus de Kobé qui depuis 30 ans empêchent les bateaux de guerre chargés d’armes nucléaires d’entrer dans le port.

Puis c’est le témoignage émouvant portant sur les oubliés de Polynésie (Marshall, Bikini) par une habitante chassée avec tout son village. Cette population a toujours un contentieux avec le sénat des USA.
Une autre représentante des Etats Unis insiste sur le rôle des femmes et des mères pour construire un monde de Paix.

Mme Komiko Yokoki, chanteuse, que nous reverrons à Nagasaki chante sur l’air d’un négro spiritual connu : « rendez nous nos pères, rendez-nous nos mères ».
Des femmes par dizaine se rassemblent sur la tribune, brandissant des panneaux avec les signes anti armes nucléaires, avec des invitations à se retrouver autour de « bread, not bombs » qui doit animer la campagne pour le désarmement nucléaire.
Dans la salle s’échangent les cadeaux : roses de papier, pin’s, l’oiseau bonheur… On s’embrasse, on se prend par le bras. Visiblement on a envie de rester ensemble. Un bain d’énergie pacifiste…

Michèle Tripon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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