2 août : Le Musée de la Paix de Kyoto

 

 

 

 

130 messagers de la Paix français à Hiroshima et Nagasaki, du 1er au 12 août

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 août : Le Musée de la Paix de Kyoto

La matinée du 2 août est consacré à la visite du remarquable Musée de la Paix de Kyoto, à l’université de Ritsuneikan.
Toute la première partie concerne la montée progressive du militarisme japonais, notamment à travers les guerres sino-japonaises et russo-japonaise et surtout dans la phase qui précède, puis inclut la seconde guerre mondiale. Elle permet de mieux comprendre l’organisation, le conditionnement, le fanatisme, la doctrine expansioniste qui vont caractériser la politique du Japon durant toute cette période.
Une grande place est évidemment réservée à l’événement qui va tragiquement signifier le début de l’ère nucléaire avec le teste grandeur nature perpétré en août 1945 par les USA, sur Hiroshima et Nagasaki. Avec les multiples conséquences que l’on sait sur les populations de ces deux villes : conséquences physiques, psychologiques, environnementales, à court et à long terme, qui vont marquer à jamais les corps et les esprits.
Mais à travers les photos , les documents, les témoignages, le Musée veut aussi montrer les méfaits de toutes les guerres, de toutes les armes utilisées, de toutes les violations du premier droit auquel aspire l’ensemble de l’humanité : le droit à la paix, dans la justice et la liberté.

C’est ainsi que sont évoqués les événement tragiques et les souffrances des populations dans les conflits qui ont marqué la période que nous vivons, de la fin de la deuxième guerre mondiale à nos jours : en Corée, au Vietnam, au Chili, en Afrique du sud, en Europe centrale, au Rwanda, dans le Golfe, en Irak…
De même qu’est dénoncée la scandaleuse situation d’une grande partie de la population mondiale, victime du sous développement qui se traduit par la misère, la famine, l’absence de soins élémentaires et d’éducation, le désespoir…

Remarquable et émouvante leçon d’Histoire et d’humanité, à l’issue de laquelle le visiteur n’a aucun mal à faire la synthèse des éléments de cette grande fresque, tant s’impose à son esprit le lien entre d’une part la folie meurtrière de toutes bellicistes, les tragédies humaines qu’elles engendrent, leur côté faramineux, et d’autre part les terribles et coupables carences concernant les esoins vitaux des millions d’êtres humains sur notre planète. Avec en corollaire la nécessité, plus que jamais, de renforcer l’union de toutes les forces de paix et la pression de l’opinion pour transformer cet ordre des choses.

Georges Pellet


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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