Le 6 août 2019, à Saintes (17), le Comité du Mouvement de la Paix était présent lors de la Commémoration des bombardements de HIROSHIMA et NAGASAKI, les 6 et 9 août 1945 par les Américains.
Ce rassemblement, initié par ACDN, mouvement qui milite pour l’organisation au niveau national d’un référendum d’initiative partagée sur la question du Nucléaire, a réuni des militants venus d’horizons différents (Municipalité, Anciens Combattants, CGT, Écologistes…) Une flamme a été allumée, qui brûlera jusqu’au 9 août afin de ne pas oublier ces deux catastrophes, mais également de sensibiliser la population aux conséquences sanitaires et humaines qu’elles ont pu engendrer.
Le Mouvement de la Paix a rappelé son attachement à la Culture de Paix et à toutes les actions qui permettent aux femmes, aux hommes et aux enfants d’être toujours plus solidaires et responsables devant les grands défis de notre société. Le lien se fait alors naturellement sur l’utilisation de l’argent que les populations pourraient utiliser pour la satisfaction de leurs réels besoins (Education, Santé, Energie, Culture, Numérique pour tous, Transports …) si tous les états ratifiaient le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires, si tous les états acceptaient de se tourner vers la Vie et non vers des escalades et des attitudes belliqueuses, néfastes pour l’Humanité toute entière.
Etait présente également à cette Commémoration YUKO HIROTA, Pianiste virtuose d’origine japonaise qui a créé l’association PIANO NO KI. Très sensible aux risques nucléaires, elle accueille tous les ans dans sa yourte, à St Vaize (17) un séjour pour les enfants de FUKUSHIMA et TCHERNOBYL , afin de leur permettre de souffler un peu, loin de ces régions où les conséquences des « Accidents Nucléaires » montrent les limites de l’utilisation de matières dangereuses, même mortifères.
L’ensemble des participants a chanté « Que sont devenues les fleurs » de Pete Seeger, « Hiroshima » de Georges Moustaki et « La Java des Bombes Atomiques » de Boris Vian.
Une poétesse (LE KOUDDAR) a récité « UN JOUR ? » et offre ce poème au Mouvement de la Paix.
