Chateauroux : Rassemblement pour la paix place de la République


En marge de la Journée de la transition, une déclaration commune a été lue par un représentant du collectif Mouvement de la paix.

Pendant quelques dizaines de minutes, hier après-midi, tous les représentants de la gauche, du Parti socialiste jusqu’au Parti communiste, en passant par les syndicats (CGT, FSU), étaient rassemblés, place de la République, à Châteauroux. Plusieurs associations étaient aussi présentes.

“ Contre une opposition des travailleurs ”

Mais ce rassemblement n’avait pas pour but la paix entre les forces progressistes, mais la paix dans le monde. Une déclaration commune a été lue par Simon, professeur au lycée Jean-Giraudoux et membre de la CGT Éduc’Action. Son discours avait pour but de « dénoncer les va-t-en-guerre de tout poil, à commencer par les présidents des États-Unis, de la Corée du Nord, de la Turquie, de la Syrie, de la Russie, d’Israël […] qui font peser de lourds dangers sur la planète ».
Il a évoqué une « prolifération des conflits de par le monde qui, loin d’enrayer le terrorisme, le nourrissent »et a rappelé quelques faits d’actualité récente, comme les massacres des minorités musulmanes Rohingyas en Birmanie ou la condamnation de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri en Israël, « dans le silence assourdissant du gouvernement français ». « L’instauration d’un État d’urgence permanent »ainsi que « la volonté du président Macron d’augmenter de 2 % le budget de la défense »ont aussi été pointées du doigt.
Le second message, sous-jacent, était un « appel contre une opposition des travailleurs »,explique Simon. Une vision « internationaliste »qui, pour la CGT affiliée au Mouvement pour la paix, peut se traduire par des rencontres avec les syndicats d’autres pays, avec qui ils estiment partager les mêmes valeurs.
Mais Simon reste réaliste sur la portée du rassemblement d’hier, conscient du morcellement de la gauche et de ce « conflit de position dont il va falloir sortir » : « Qu’est-ce qu’on attend de ce type de rassemblement ? Pas grand-chose, parce qu’on est en train de se reconstruire. »

Nicolas Troadec – La Nouvelle République
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