En ce 8 mars 2018, le Mouvement de la Paix s’associe à toutes les luttes des femmes dans le monde œuvrant pour le respect de leurs droits.
Il ne peut pas y avoir construction de la paix sans l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Il faut donc appliquer le quatrième domaine d’action pour promouvoir la culture de la paix et de la non-violence, émanant de la Résolution 53/243 des Nations Unies (1999), qui est d’ « assurer l’égalité entre les femmes et les hommes ».
Or, dans le monde, persistent trop d’inégalités et on assiste même à une fragilisation des acquis, à des tentatives de remise en cause de certains des droits des femmes (très visibles notamment aux USA, en Russie, en Pologne) et à une augmentation des châtiments publics infligés à des femmes dans certains pays.
Les femmes sont encore les premières victimes de toutes les formes de violences : lors des conflits armés, violences conjugales, violences sexistes et violences sociales. La régression sociale touche de plein fouet les femmes.
Alors qu’au niveau mondial, depuis 2002, le taux de scolarisation des filles dans l’enseignement supérieur a dépassé celui des garçons, la conduite des affaires publiques et particulièrement ce qui touche à la « sécurité » est affaire des hommes. La vision guerrière des relations humaines, de domination du genre masculin sur le genre féminin, de domination d’un pays armé sur un pays moins armé doit être bannie.
Notre solidarité va plus particulièrement à toutes celles qui luttent et souffrent sur leur sol dans un pays en guerre, Palestiniennes, Syriennes et femmes kurdes, et aux réfugiées qui ont dû fuir leur pays d’origine, et à toutes celles qui luttent pour le simple respect de leurs droits dans le monde.
A Saint-Ouen, le 8 mars 2018
Le Mouvement de la Paix
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