La consternation des premières heures fait place maintenant à une profonde indignation. après les bombardements israéliens contre le Liban et la Palestine qui ont touché de nombreuses victimes civiles, et celui de Cana, commis de sang froid, faisant 60 morts dont une majorité d’enfants.
Comment peut-on justifier un tel crime ?
Comment peut-on, sans honte, trouver des circonstances atténuantes à Ehud Olmert qui entend poursuivre le carnage, fort de l’appui des Etats-Unis ? Pour sauver 2 soldats kidnappés au sud du Liban ? Pour éradiquer le Hezbollah, préparer la paix et stabiliser la région ?Qui peut croire à une telle fable ?
Il faut le dire clairement et avec force, même si certains ne veulent pas encore l’admettre : le gouvernement israélien et son armée ont choisi la politique du pire. Ils n’assurent pas la sécurité d’Israël mais se sont lancés dans une course à l’abime qui risque dembraser toute la région, au prix du sang et des larmes de peuples innocents, y compris israélien.
Il faut exiger un cessez le feu immédiat et sans condition avant toute chose comme le demande à juste titre le président libanais.
Il faut une intervention humanitaire urgente pour secourir les blessés et les 700 000 libanais jetés sur les routes
Il faut secouer l’apathie des grandes puissances qui restent largement inactives devant cette tragédie
Il faut que les citoyens, les élus de la Nation à tous les niveaux agissent et fassent entendre leur refus de la terreur et de la guerre auprès des autorités françaises et européennes.
Le Mouvement de la Paix appelle à agir pour
Ø Condamner le crime de Cana,
Ø Exiger un cessez-le feu général, immédiat et sans conditions
Ø Protéger les populations civiles par l’envoi d’une force de protection de l’ONU
Ø Ouvrir des négociations de paix sous l’égide de l’ONU assurant la pleine souveraineté du Liban et prenant en compte le douloureux dossier de la Palestine
Avec nos amis pacifistes israéliens, palestiniens et libanais faisons entendre la voix de la paix et de la raison dans cette région meurtrie. Ces peuples ont tout à gagner à un retour rapide à la table des négociations pour mettre en uvre une paix juste et durable dans la région
Paris, le 1er août 2006
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