Slobodan Milosevic est mort dans les prisons du Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie ce samedi 11 mars

 

 

Avec la mort de Slobodan Milosevic ce samedi 11 mars 2006 dans les prisons du Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie disparaît le dernier des 3 acteurs de l’éclatement de la Yougoslavie que furent Alia Izetbegovic, président de la Bosnie Herzégovine, Franjo Tudjman président de la Croatie et le président de la Yougoslavie devenue Serbie – Monténégro, seul chef d’état traduit devant le TPI. Mais son procès n’est pas encore terminé et il faudra bien le poursuivre, même à titre posthume, et également arrêter et juger les Mladic, Karadzic et autres criminels de guerre issus de l’ensemble de l’ex-Yougoslavie qui courent toujours, bénéficiant encore de protections. Ceci au nom du droit international et au regard des milliers de victimes dans tous les Balkans qui ont subi les guerres nationalistes de la décennie 1990 ainsi qu’un génocide en Bosnie Herzégovine.

Pourtant, ces procès qui jugent de la responsabilité individuelle n’apporteront aucun éclairage sur le rôle et la responsabilité des pays de l’Union Européenne et des États-Unis, de la communauté internationale, dans l’extension des conflits dans les Balkans.

L’année 2006 est à un tournant dans cette région du sud est européen. Le statut de Kosovo est en pleine discussion. Le Monténégro organise son référendum en mai 2006. Les deux entités de la Bosnie-Herzégovine doivent réviser leur constitution issue des accords de Dayton.

Mais pour les populations civile il devient aussi urgent que les solidarités se développent pour le renforcement de sociétés fondées sur la démocratie, la justice, le développement durable, la coopération et les droits humains.

Le 11 mars 2006

Le Mouvement de la Paix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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