Le programme alimentaire mondial dit sur la situation à Gaza « qu’une grande partie de la population est au stade 5 (NDLR: des stades de famine), avec des cas d’inanition, des cas de malnutrition, de décès. Des mères qui ne peuvent plus nourrir leurs enfants à moins de mourir elles-mêmes ». On est dans cette situation-là. La France et l’Union européenne ont l’obligation d’agir.
Vous trouverez ci-après également le message de Charles Enderlin qui décrit une situation apocalyptique.
Face à cette situation, les déclarations suffisent plus. Vous devez au nom de la France prendre des mesures efficaces pour arrêter les crimes contre l’humanité, arrêter ce processus génocidaire en cours à Gaza.
De plus en plus de Français attendent de votre part une condamnation ferme des crimes contre l’humanité commis par Netanyahou et son gouvernement, que la France prenne des sanctions contre l’État d’Israël, stoppe toute livraison d’armes à Israël, demande l’évacuation des colonies, agisse au plan européen pour que le l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël soit suspendu, reconnaisse immédiatement l’État de Palestine à côté d’Israël conformément aux résolutions des Nations unies.
Roland NIVET
Porte parole national du Mouvement de la paix
Message transmis sur les réseaux par Charles Enderlin, journaliste à Jérusalem :
La faim généralisée. Et des médecins qui doivent opérer mais ne tiennent plus, eux-mêmes, debout… La famine comme arme de guerre.
« Depuis ce matin, je parle à un certain nombre de médecins de toute la bande de Gaza. Ils disent tous la même chose. Il n’y a pas la moindre trace de farine à vendre à Gaza. Les gens achètent généralement leur nourriture au jour le jour. Comme si 90 % des Gazaouis ne trouvaient rien à manger aujourd’hui ! Beaucoup de médecins à qui j’ai parlé se sont évanouis pendant le travail. »
« Aujourd’hui, nous parlons des signes d’une véritable famine : littéralement, pas un seul grain de farine n’est disponible à l’achat, ni rien pour le remplacer.
Les gens se balancent en marchant dans les rues ; D’autres attendent avec leurs pots vides le long des routes.
Nous ne trouvons pas de pain pour nourrir nos enfants.
Pourquoi personne ne nous répond ?
Pourquoi notre voix n’est-elle pas entendue ?
Pourquoi personne n’agit ?
Nos enfants sont-ils réels ?
Sommes-nous des êtres humains ? »
« Même les hôpitaux ne peuvent désormais fournir qu’une poignée de riz cuit pour 2 médecins, donc la part de chaque médecin est comme 3 cuillères de riz par jour, bien sûr sans aucune source de protéines ou de légumes »


