RDV : Vendredi 4 avril 2014. Venez
vêtu de noir. A 8h, ou à 12h ou à 16h. En général, les RdV de 8H et 16H
sont au Métro Solférino, sous l’horloge du Ministère de la Défense;
celui de 12H est sur le terre-plein à l’angle du Bd St-Germain et de la
rue de l’Université (en face de l’entrée du Ministère de la Défense)
Merci de contacter : marie-claude.thibaud wanadoo.fr / 09 63 03 54 35 / 06 71 60 05 46
Jeûne d’interpellation et d’actions pour l’abolition des armes nucléaires,
c’était à Paris du 6 au 9 août 2010 :
 Un die-in remarqué, sous la Tour Eiffel le 7 août 2010
Le communiqué du 5 août 2010
Les autres infos – Toutes les vidéos – Les photos
Voir en images le bilan de la présence des jeûneurs au Mur pour la Paix en août 2009 (en pdf)
Compte-rendu du JEÛNE-VIGILANCE du Vendredi 4 Septembre 2009
« Présence » aux abords de l’Îlot St-Germain – Poste de commandement atomique
= Centre Opérationnel des Forces Nucléaires (COFN)
Désobéissance ou insubordination tolérable !

Vigilance du 4 septembre 2009.
Matinée
L’idée d’obliger le flot des employés du quartier général atomique
parisien en lui faisant obstruction par une banderole qui occuperait
tout le trottoir hormis un espace de deux mètres ayant été refusée,
nous avons sagement reconduit la manifestation habituelle à 5 masques
blancs émergeant de tenues noires, nous tenant côte à côte à partir de
la grille dudit Q G . Cela a pu déplaire, comme à un contestataire qui
s’est faufilé entre Jeannine et Serge ou un autre qui a heurté les
baleines de son parapluie à celles de celui de Dominique, en bout de
quintette. Il pleuvait. Nous n’avons pas accroché de banderole, mais
portions 3 panneaux Abolition des armes nucléaires et la police n’est
pas venue nous demander notre autorisation.
Le quintette : Brigitte, Dominique, Jeannine, Pierre et Serge.
Au moment où nous (sauf Pierre) venions de nous installer au bistrot,
Bernadette et Marie Claude sont arrivées avec les banderoles.
Un ordre du jour est établi. Serge mène les débats.
La discussion a d’abord porté sur le bilan du jeûne d’Août. Marie
Claude a ressorti des photos prises en Août 2003 lors d’une faction (3
personnes représentant les Jeûneurs à Taverny) devant le fronton de
l’Assemblée nationale, tout décoré avec les beaux portraits des
frimousses des Mariannes (« Ni putes, ni soumises »).
En ce qui concerne ce matin, nous nous sommes félicités de n’avoir pas
obstrué le trottoir derrière une banderole car elle est un obstacle
beaucoup plus difficile à franchir que notre continuité épaule contre
épaule et que le seul espace que nous aurions laissé, à 2 mètres de la
chaussée, était régulièrement éclaboussé par les bus.
Arrivée d’Alice (nouvelle – elle pose quelques questions -). Nadine arrive, puis Odile.
Il est alors proposé que se présenter les uns et les autres (+ appartenance à assos, mouvements…).
Discussion par rapport aux possibilités pour l’action de midi.
Présentation de la Maison de Vigilance (MdV) et de quelques-unes de ses
actions, avec réflexion sur son évolution de 1984 à 2009.
Prévision de reconduire la manifestation masquée chaque premier
vendredi du mois (sauf certainement le 1er Janvier !) jusqu’en Mai et
d’assister aux JDN à Caen (16,17,18 Octobre).
Demande est faite au CA de la MdV. d’envisager l’appel au jeûne
international à Paris durant la session de révision du TNP 2010 à New
York.
Briefing pour les audaces du midi et du soir.
Midi
Ca se corse. Non seulement, nous renouvelons notre présence côte à côte
devant le portail du QG, mais nous tenons à 9 délinquants noirs masqués
de blanc (Alice, Bernadette, Claire, Dominique L., Marie Claude,
Nadine, Odile, Rémi et Serge) la grande banderole A B O L I T I O N D E
S A R M E S N U C L E A I R E S.
Il y a un photographe (journaliste en herbe ?), addic du facebook qui
nous mitraille. Et puis, sans tarder plus de 1 minute, voilà un trio de
patrouille de la gendarmerie qui ne se laisse pas embobiner par les
explications de notre démasqué porte-parole. Nous devons dégager , nous
contenter de tendre les 9 mètres de notre banderole de façon non
statique. Mais, bien sûr, donc, nous longeons lentement la face
Saint-Germain de l’îlot, tout contre sa grille et sans nous arrêter
devant les portes que nous rasons à moins d’un mètre, n’empêchant le
personnel ni d’entrer, ni de sortir à sa convenance. Le faire serait-il
intolérable ? De toute façon, nous n’avons demandé d’autorisation à
manifester que de l’autre côté de la chaussée. A nous de savoir jusqu’à
quel point nous poussons l’insubordination. Bien sûr, la face lisible
de la banderole n’est plus orientée vers le QG, mais vers la chaussée
et, au delà, où Brigitte, masquée, monte la garde, à une extrémité de
la banderole ” Un monde libéré de l’arme nucléaire est possible”,
accompagnée de Dominique M.
L’après-midi est occupée pour certains à soutenir la manifestation
anti-Ogm, devant une annexe du ministère de l’environnement sur le même
boulevard.
Soir
Enfin un journaliste ! Ce n’est pas celui de TF1, mais il travaille
pour une radio et c’est notre amateur de Facebook qui l’a invité à
venir se rendre compte de notre intrépidité. Notre nombre atteindra 11
dont 2 sans masque; une grosse pointure est venue se joindre à nous,
Jacques Gaillot.
Alice, Alain, Bernadette, Brigitte B., Brigitte L., Dominique L.,
Edith, Marie Claude, Monique, Nicolas et Serge.
Le soleil est de la partie. C’est la seule fois où nous ne sommes pas
en infraction : en effet, nous avons l’autorisation de manifester matin
et soir sur l’espace de la place Bainville, à la sortie de la bouche du
métro Solférino. Notons tout de même que durant les deux premières
années, les gendarmes ou policiers nous faisaient remarquer que notre
autorisation ne portait pas au-delà du prolongement de la rampe de
l’escalier de la bouche de métro.
Cette tolérance ne serait-elle pas la marque de la haute estime qu’on nous porte en haut lieu ?
Nous revendiquons le droit et le devoir pour la société civile de
participer à sa propre défense et nous en donnons l’exemple.
 Le Ministère des Armées fermé symboliquement par les opposants à l’arme nucléaire, le 6 février 2009.
Devant le Ministère de la Défense, à coté d’une grande banderole « Abolition des armes nucléaires »

Pour plus de compte-rendus, consultez www.maisondevigilance.com
Présence devant le Ministère de la Défense du 7 novembre 2008
Après l’installation de la grande banderole « ABOLITION DES ARMES NUCLÉAIRES »
l’interpellation du personnel du ministère de la Défense et en
particulier du Centre Opérationnel des Forces Nucléaires commence à 8 H
avec les 5 militants présents, habillés de noir avec leur masque blanc,
déterminés à se positionner sur le trottoir du Bd St Germain, en
chicane, comme au mois d’octobre.
Intervention de 2 gendarmes qui n’acceptent pas la situation.
Discussion. Nous leur expliquons que notre « Présence » est reconnue de
la Préfecture de police de Paris, car ils sont nouveaux ! Ils nous
demandent l’autorisation ; or la personne qui est allée signer cette
déclaration et la prendre la veille n’est pas encore arrivée. Il nous
est signifié de façon très directive l’obligation d’avancer jusqu’à la
bouche du Métro : refus de notre part. Recours à la désobéissance
civile ou pas ?!
Disposition quelque peu ‘intermédiaire’, nous avançons d’un pas, ce qui ne les satisfait toujours pas…
Nouvelle discussion avec les gendarmes dont un homme en civil (muni
d’un talkiewalkie) qui a connaissance de l’autorisation par
communication avec la Préfecture.
Rapidement du renfort militant arrive : des habitués et plusieurs
militants du Mouvement de la Paix dont l’un des présidents. Nous
atteignons le nombre de 11.
D’après la photo 1 de notre « Présence » nous sommes répartis de façon
à utiliser le plus de surface au sol : 11 personnes (*) habillées de
noir, masquées de blanc, installées en 3 chicanes humaines (+ panneaux
« Abolition des armes nucléaires » suspendu au cou) sur le trottoir qui
mène au travail les employés du ministère y compris des officiers …
n’est-ce pas plutôt impressionnant ?!
Plusieurs
photos ont été prises par des passants dont un jeune homme à vélo et un
photographe de Géo qui nous a « bombardé » au téléobjectif !
Observations faites par nos yeux à travers les trous de nos masques :
les passants ont les visages fermés, les yeux baissés, de nombreuses
personnes paraissant absorbées par la lecture d’un tract distribué en
haut des marches de l’escalier du Métro par des militants de gauche sur
la crise financière, des sourires que nous pouvons interpréter (le plus
souvent ironiques, assez rarement de sympathie…), parfois il nous
arrive de croiser le regard de l’autre.
Réflexions entendues :
« Vous faites peur ! » crié depuis une camionnette circulant fenêtre ouverte
« Qu’ils les tuent tous ! Il y aura des cons en moins ! » crié tout près de nous avec violence
« Ce serait mieux à visage découvert » formulé calmement en passant à côté de nous
Cette séquence du matin a duré 1 heure environ.
L’une
d’entre nous part travailler, les militants du Mouvement de la Paix
vont rejoindre l’Assemblée nationale où se discute en cette matinée le
budget de la défense; les autres au bistrot pour un long échange.
A
midi, pour deux d’entre nous une heureuse retrouvaille : Guy, un
‘’vieux’’ militant breton (MAN et ancien adhérent de la Maison de
Vigilance, de passage à Paris pour s’occuper de ses petits-enfants)
arrive en renfort. Après installation de la grande banderole face à
l’entrée du ministère, de l’autre côté du Bd St Germain, masqués, nous
sommes 5 à nous poster devant la porte du ministère.
Puis la ‘’ronde’’ s’enclenche : marche à la queue leu leu, d’un pas
lent, à 3m les uns des autres, le premier portant sur le devant un
panneau «Abolition des armes nucléaires», celui fermant la marche
portant le même dans le dos. Un habitué se glisse dans la marche.
Une voiture de la Police nationale arrive presque à notre hauteur,
recule jusqu’au niveau de la banderole, stoppe; un policier vient nous
trouver (ils se seraient rendus compte de la présence de la banderole);
explications (autorisation reçue); la voiture repart, notre marche
aussi !
Plusieurs stations d’une minute face à l’entrée du 231 Bd St-G selon la photo 2 (*) .
Lors de l’une d’elles, les gendarmes de l’intérieur du ministère ont dû
faire fonctionner le téléphone car peu de temps après la police en
civil est venue nous dire que nous avions l’autorisation pour le
triangle d’en face mais pas pour ce trottoir-ci. Il nous est dit qu’en
aucun cas nous ne sommes autorisés à marcher sur le trottoir ainsi
masqué. Il nous est donné l’ordre de rejoindre la bouche de métro et
d’y rester. Nous reprenons la marche et continuons comme s’il n’en
avait rien été. Lors de notre retour sur le trottoir à l’endroit où
nous avons été sommés de ne plus venir, il n’y a plus de policier… Nous
pouvons donc continuer nos allers-retours sur le trottoir selon la
photo 3 (*).
A
13 h, fin de nos « rondes »… nous décidons de retourner discuter au
café car ces interventions de police récentes demandent à être
analysées. Avant d’entrer, nous nous trouvons en présence d’un
inspectur de police avec lequel nous avons une discussion plutôt à
‘’bâtons rompus’’ (en effet, nous n’avions pas remarqué que les 2
inspecteurs de la préfecture nous observaient depuis leur voiture garée
en face de la station de métro). A leur avis, pas de problème avec
notre « présence ». Apparemment, police municipale, gendarmerie et
préfecture ne sont pas tous sur la même longueur d’onde… Même la
serveuse derrière le bar nous dit qu’elle a remarqué aujourd’hui
combien nous avions reçu de signes d’attention policière !
Enfin
le soir, à la sortie des bureaux, nous sommes 8 à nous disposer en haie
d’honneur (photo 4 * ) à l’entrée du métro. Puis nous atteignons la
dizaine. Le public est plus diversifié. C’est la sortie des
écoles : les enfants sont très observateurs, se posent, semble-t-il,
des questions face à ce « spectacle »…les parents n’ont souvent pas
l’air de savoir répondre à leur questionnement.
Certains passants sont attentifs; l’un d’eux avec une valise sur
roulettes s’arrête avant les marches, nous regarde, lève le pouce en
signe d’approbation et dit « super !».
A 17 h, fin de la journée d’interpellation.
Que nous réserve la présence du 5 décembre ?
De la part des présents – tout ou partie de la journée : Alain, Brigitte, Catherine,
Dominique, Gérard, Gisèle, Guy, Isabelle, Jeanne, Jeannine, Jean-Paul,
Marie Claude, Michel, Pierre, Serge et un homme (le matin) n’ayant pas laissé ses coordonnées.
Compte rendu du JEÛNE – VIGILANCE du vendredi 6 juin 2008 « Présence » aux abords de l’Îlot St-Germain – Poste de Commandement atomique
Premier arrivé : Dominique, à 7h40 afin d’installer la banderole en l’absence de Serge (deuxième en trois ans… inadmissible !).
Peu à peu suivent Marie Claude, Ursula, Jeanne, Françoise, Michel,
Gisèle, Isabelle et Marion, nous sommes suffisamment nombreux pour
occuper trois postes : deux coins du Ministère de la Défense et le
trottoir d’en face. Les « anges gardiens » et des agents de la RATP
veillent sur nous !
Dominique fait remarquer que beaucoup de gens refusent le tract mais,
plus tard, Marie Claude pense que le tract est bien accepté. Est émise
l’idée de commencer à 8h et de terminer à 9h30, le passage étant plus
dense à ce moment-là.
Comme d’habitude, certains sont méprisants, d’autres esquissent un
sourire, disent « non merci », prennent le tract volontiers ou afin
d’assouvir leur curiosité ou acceptent de discuter tout en se disant «
pour » l’arme nucléaire et refusant le tract.
Trois personnes ont retenu l’attention, une première lance à notre
intention « idéalistes » puis « simplistes » enfin « dangereux » !!
Une deuxième, présumée employée du Ministère s’engage dans une
conversation avec Marie Claude et Marion au sujet de la position de la
France dans le désarmement nucléaire : celle-ci « est en avance par
rapport aux autres Etats (…) elle a maintenu son engagement à ne plus
en produire, elle travaille à partir des stocks (…) elle ne peut se
désarmer en premier, ce n’est pas l’Etat qui en détient le plus, mais
elle avance en ce sens, petit à petit, et tente de convaincre ses
homologues (…) en somme ce n’est pas devant le Ministère français qu’il
faut distribuer des tracts, mais dans des pays comme les Etats-Unis ou
la Russie… ». Marie Claude lui rappelle la présence à Genève le 1er mai
dernier, Marion lui demande des subventions pour payer le voyage aux
Etats-Unis à tout le monde !
Un troisième, enfin, ancien député, épouse nos idées mais admet avoir déjà voté le budget de la défense !
10h
: rangement, départ de Jeanne et Gisèle, nous allons nous réchauffer au
« bistrot » d’en face (oui oui ! nous sommes bien au mois de juin !).
La réunion commence :
– Echange des impressions de chacun
– La prochaine présence aura lieu le vendredi 4 juillet
– Il faudrait ajouter les tracts précédents sur le site de la Maison de Vigilance
– Propositions de rédaction du prochain tract
Départ
de Michel, Isabelle et Marion, restent Dominique, Ursula, Marie Claude
et Françoise qui se proposent de rester jusqu’à 13h.
Compte-rendu concernant la matinée fait par Marion (stagiaire au MAN IdF) qui s’est
gentiment proposée lors de la rencontre au bistrot. Encore « Merci Marion » de nous
avoir rendu ce service ainsi que d’être venue à trois de nos ‘’Présences’’.
Bonne fin de stage.
Entre
12 et 13h, Michel est revenu et Agnès s’est jointe à nous. Nous étions
donc bien présents pour distribuer et discuter (il y a d’assez nombreux
passants à cette heure-là en plus du personnel du Ministère). Françoise
ne pouvait revenir à 15h45.
L’après-midi,
nous (Agnès, Dominique, Marie Claude et Michel) nous sommes réinstallés
aux différents points stratégiques, après avoir mis la grande banderole
en place.
A 17h15, nous avons rangé, ayant distribué pas loin de 1500 tracts pour l’ensemble de la journée.
Les
jeûneurs-vigilants présents étaient en lien avec des amis-sympathisants
jeûnant chez eux ou soutenant le groupe par la prière ou la pensée :
Bruno et Sophie, Colette, Danielle, François, Jean-Louis, Martial,
Nerino, Odile (en Belgique), Paulette, … Nous disons à chacun merci
pour ce soutien.
Alain, par la suite, a donné un coup de fil pour s’excuser (car, quand cela lui est possible, il vient l’après-midi).
_____
Compte-rendu du JEÛNE-VIGILANCE du 1er Février 2008 aux abords de l’Îlot St-Germain
Tôt
le matin, à l’arrivée du personnel du ministère de la Défense, Ursula
et Serge ont tendu les tracts à ces premiers employés qui allaient au
quartier général atomique. Assez vite, Nadine les a rejoints, puis
Isabelle qui était allée la veille signer et prendre la
« Déclaration de manifestation » à la Préfecture de Police de
Paris; puis Fabien est arrivé mais, un peu plus tard a dû repartir pour
le travail. Serge lui aussi a dû partir, laissant aux restantes,
Nadine et Ursula, le soin de décrocher les banderoles, démonter tout le
matériel pour le mettre dans le cagibi.
Il commençait à pleuvoir .
Nadine est rentrée chez elle pour être de retour pour midi.
Ursula est allée prendre son thé au « bistrot » (rendez-vous
donné dans l’invitation!), mais personne n’est venu la rejoindre.
Midi :
pluie de nouveau. Sur le terre-plein du Bd St-Germain et de la rue de
l’Université, la banderole a été tendue face à la porte d’entrée du
ministère; Nadine et Serge sont restés de faction sous le porche du 98
de la rue de l’Université.
L’après-midi : Serge et Alain , sans pluie ni soleil ont respecté la tradition !
Au total, 500 tracts ont été distribués.
Réflexions autour du tract :
Certaines
personnes ont été surprises par le titre au point d’être tentées de le
déchirer. D’autres l’ont froissé dans leur main croyant que nous
faisions partie d’un autre groupe (qui avait manifesté au même lieu).
Le titre a choqué des personnes sympathisantes à notre cause.
– « Alors, vous êtes pour ou vous êtes contre ? »
– « vous auriez dû écrire: arguments POUR selon le gouvernement français ».
Une
jeune femme qui a pris le métro a dit à Ursula ne pouvoir prendre le
tract parce qu’elle enseignait la physique nucléaire à Paris V. Toutes
les deux ont quand même échangé une minute; elle a accepté le tract en
disant que dans le fond elle était d’accord avec nous. Rédaction par Marie Claude avec l’aide des participants à cette action.
Cette présence d’interpellation était assurée sous la responsabilité de la Maison de Vigilance : maison.vigilance(a)wanadoo.fr
Autre contact possible, Marie Claude : marie-claude.thibaud(a)wanadoo.fr
06 71 60 05 46
Compte-rendu du JEÛNE – VIGILANCE du Vendredi 11 Janvier 2008
« Présence » aux abords de l’Îlot St Germain – Poste de Commandement atomique
Interpellation au matin de 8 à 10h :
Amarrage de la grande banderole, bien visible et de quelques autres en
particulier sur les barrières du métro… Etaient là Serge, Dominique,
Ursula, Isabelle, Marie Claude.
A part l’obtention d’une signature de la « Déclaration pour un Monde sans armes nucléaires »,
chacun s’est posté à un endroit stratégique pour la distribution du
tract, celle-ci a été large. Dans l’ensemble, nous n’avons pas eu
abondance de refus… nous avons remarqué que les personnes rejoignant
leur poste de travail au ministère étaient souvent souriants ; nous
avons eu de temps en temps des « bon courage ». Était-ce dû au temps
qui était plutôt beau, agréable ?
A 10h rangement du matériel… puis bistrot pour partager sur nos
impressions. Arrive Vincent qui avait averti de sa venue; pour quelques
jours en région parisienne, mais vivant en fait à Montpellier; il est
connu des « anciens » jeûneurs du 6-9 août car il est venu plusieurs
années; cela réjouit le cœur de se revoir! Puis arrive Francis qui
vient nous saluer et nous encourager.
Vers
12h, trois d’entre nous sont allés visiter les jeûneurs anti-OGM rue de
la Banque, désirant particulièrement rencontrer Pierre qui avait promis
de se joindre au groupe « PC atomique-Îlot St Germain » l’après-midi.
José Bové bien sûr était là et aussi François Roux, l’avocat des «
Faucheurs ». Ambiance agréable, calme : chants à la guitare, biniou et
humour… Fort différent de l’entourage dans lequel nous sommes plongés à
la sortie du métro Solferino ! Nous avons la joie de voir Nadine qui
est là, en soutien aux Faucheurs.
A
15h45, le groupe s’installe de nouveau : Vincent, Pierre – les 2
nouveaux – , Ina venue pour la 2ème fois, Ursula, Dominique, puis
Gisèle, fidèle à ce moment de la journée.
Gisèle et Ina ont discuté avec deux hommes dans la soixantaine ; 2 conversations très différentes :
1- <<Je vous comprends. Mais vous êtes des utopistes. Moi, je
suis pour l’arme nucléaire. Elle nous a toujours protégés, elle doit
nous protéger encore. C’est une arme de dissuasion ! Vous savez l’homme
ne change pas, il est agressif. Que faites-vous quand quelqu‘un vous
agresse…>>. Il a utilisé l’argumentaire courant. Il ne voulait
rien entendre de nos répliques : nous avons un peu parlé des risques,
de prolifération, du rôle d’Israél, des Etats-Unis, de la France…sans
convaincre, mais en suscitant peut-être des questions.. Le fait que ce
monsieur sympathique nous écoute témoigne quand même d’une
préoccupation, peut-être d’une inquiétude latente.
2- L’autre personne, un Argentin, dessinateur<<Vous avez raison.
Si l’on continue ainsi, l’humanité se détruira. Oui, elle est en train
de se détruire…>>. Très cultivé, il nous a parlé d’écrivains
étrangers et en particulier de l’un d’eux qui s’était évertué à être
triste toute sa vie, mais toujours la joie rejaillissait. La conclusion
de cet Argentin :<<espérons que le bon sens l’emportera.>>.
Intelligence, pensée, culture contre les peurs obstinées…
« Micro-trottoir » = conversations du soir recueillies par Serge :
1- A l’abri bus
– Bonsoir
– Bonsoir, non je ne prends pas votre tract, mais je reconnais votre courage.
– Pourquoi ? Ne vous intéressez-vous pas aux conventions de désarmement
comme celle sur les armes chimiques et celle sur les armes biologiques ?
– Je ne partage pas votre opinion quoique je reconnaisse qu’il faut des
gens comme vous qui éveilliez l’opinion.
– N ‘est-il pas important que vous preniez connaissance de notre
questionnement : Pourquoi pas une convention d’élimination des armes
nucléaires?N’est-ce pas vous, militaires, qui conseillez les politiques
sur les moyens de défense de notre pays ?
– Je ne prends pas votre tract, mais je considère que vous êtes des
aiguillons dont le pays a besoin. Ce sont des valeurs que nous
défendons.
Tel est le résumé de ce premier entretien auquel met un terme l’arrivée du bus.
2- Sur le trottoir, en accompagnant les employés qui vont de la porte du ministère jusqu’au métro.
– Bonsoir !
– Bonsoir ; j’ai déjà pris votre tract ce matin.
– L’avez-vous lu ?
– Oui.
– Qu’en pensez-vous ?
– Que vous avez bien raison et je vous félicite.
– bonsoir
– bonsoir. J’ai déjà le tract.
– l’avez-vous lu ?
– Non, ce sera ma lecture durant le voyage.
– Bonsoir !
– Bonsoir. J’ai déjà votre tract.
– Et, alors ?
– Non, il ne faut pas une telle convention.
– Comment ?
– Si l’on se projette dans quelques décades, lorsqu’il y aura des
conflits causés par la dégradation du climat par exemple.
(La conversation se poursuit, arrêtés avant les marches du métro.)
– Justement, c’est l’horizon que se fixe cette convention
– Non. L’Allemagne se dotera de la bombe et s’en servira pour sa défense.
– Mais, n’est-ce pas désespérant ?
– Oui, si vous voyez comment va notre monde. Il n’y a que l’argent qui compte. Les gens ne voient que leur intérêt.
– Au contraire. Ne nous est-il pas agréable de vivre sereinement, ici,
à cette bouche de métro parisien, sans crainte, ni agressivité et où,
éventuellement, nous nous sourions les uns aux autres. C’est cette
qualité de vie qui mérite d’être défendue, que ce soit par les armes ou
autrement.
– Non, le monde n’est vraiment pas si beau.
– Allons, bonne soirée !
– Bonsoir.
D’autres personnes ne fournissent pas de réponse et se contentent de mon souhait de bonne soirée.
Parfois, elles y répondent par un franc et joyeux sourire. Rien que pour eux, je trouve que cela vaut la peine d’être ici.
_____
Compte-Rendu du JEÛNE – VIGILANCE du 14 Déc. 2007.
La
« Présence » du 14 décembre aux abords de l’îlot St Germain a failli
être remise en cause jusqu’à l’avant-veille, de par l’annonce des
grèves RATP et SNCF (influence sur le rendez-vous à prendre avec la
Préfecture de Police et le transport des 2 provinciaux du groupe vers
Paris – ceux-ci venant la veille, jour de la grève !). Le 12, on
apprend que la grève est levée; d’autre part quelques personnes dont 2
nouvelles ayant annoncé leur participation, il n’était plus question de
reporter cette action; par ailleurs, Bernadette pouvait prendre
rendez-vous avec la préfecture de police et nous apporter le fameux «
sésame » vendredi matin.
Ursula
et Dominique arrivent pratiquement aux aurores, ce dernier apportant un
nouveau matériel : 2 panneaux d’homme-sandwichs portés par de petits
sacs à dos, avec une inscription sur chaque face « Pour une Convention
de Désarmement Nucléaire » ; très visible de loin, ils donnent tout de
suite le motif de notre présence. Ursula avait prévu de se présenter en
femme-sandwich à sa façon. Puis arrivent Marie Claude, Nadine,
Jean-Louis et Michel. Nous distribuons le tract ( dont vous avez l
texte en PJ),ainsi que des «4 pages» de la CAMPAGNE POUR LE DÉSARMEMENT
NUCLÉAIRE.
Dominique doit nous quitter à 9h30.
A 10h, le froid étant très vif, nous sommes quasiment heureux de ranger
le matériel et d’aller se réchauffer au « bistrot ». Après un temps de
discussion à 5, Michel et Jean-Louis nous quittent.
12
– 13 h . Reprenant les « femmes et hommes-sandwichs » Nadine, Ursula et
Marie Claude se postent en face du 231 Bd St Germain pour la
distribution des tracts.
Puis Nadine part à d’autres occupations, Ursula et Marie Claude retournent au «bistrot ».
15h45
– Ursula et Marie Claude se réinstallent à la sortie du métro
Solferino, avec le même matériel que le matin. Pour la première fois
Dominique peut revenir l’après-midi ; Michel revient également. Se
joint à nous Ina (une nouvelle qui avait annoncé sa venue, connue
d’Ursula et ayant eu connaissance de notre manifestation par le
Mouvement pour une Alternative Non-Violente). Dans la foulée, nous
avons le plaisir de voir arriver Francis, puis Gisèle.
Sur l’ensemble de la journée –
Nadine
participant pour la première fois un vendredi : <<J’ai été au
départ assez désappointée par la recontre de personnes qui passaient
auprès de nous totalement fermées, ne voulant ni nous voir ni nous
entendre. Mais, il y a eu des réactions positives de personnes
travaillant au ministère dans les services administratifs apparemment,
et aussi des habitants du quartier ou de personnes de passage dans le
quartier. Il semble que les personnes proches du nucléaire militaire
sont très mal à l’aise…J’ai trouvé cette action très difficile car le
résultat n’est pas immédiat… J’avais l’impression que l’on faisait un
peu extra planétaires au milieu du vacarme de la rue.>>.
Dominique : <<le vendredi soir à la sortie, le personnel me
semble prendre prendre le tract plus facilement que le matin. Peut-être
qu’il est plus facile de l’emporter chez soi que de le faire entrer au
ministère…>>
Quelques remarques et réflexions entendues par les uns ou les autres :
<<Ah, vous avez bien choisi votre emplacement, vous savez ce qu’il y a dans ce bâtiment ?>>
<<Je ne prends pas votre tract, moi je vends des armes nucléaires>>
Un homme a dit à Nadine que si on arrêtait le nucléaire il perdrait son boulot.
Une dame a ri; car elle pensait que les bombes, cela n’existait plus.
Les réflexions d’un homme d’un certain âge qui dit à Ursula être un
grand spécialiste de l’armement nucléaire. Après un court échange, il
dit en partant << qui vous dit que je ne suis pas d’accord avec
vous ? >>
Un autre refuse le tract <<oui, je vous connais, vous êtes là tout le temps!!!>>
Un militaire, jeune, d’un air de mépris : << Si vous n’avez pas
autre chose à faire, c’est triste !!! si tout le monde pensait comme
vous, où irions-nous ? >>.
Heureusement il y a aussi toutes les marques de sympathie des passants,
des jeunes en particulier; à commencer par les agents de la RATP qui,
le matin, ont demandé à Ursula de retirer le drapeau PAIX, en répétant
plusieurs fois << on est d’accord avec vous, on est avec
vous >>.
Bien
des personnes nous ont donné des signes d’encouragement, voyant que
nous avions à lutter contre le froid, et même le vent par moments.
Ce jour, pour deux des créneaux horaires, nous avons été plus nombreux que d’habitude.
Les jeûneurs-vigilants présents étaient en lien avec des
amis-sympathisants ayant annoncé qu’ils jeûnaient chez eux ou nous
soutenaient par la prière ou en pensée : Lionel, Odile D. ….D’autres
sont en lien habituellement sans l’avoir signalé cette fois-ci
(Paulette, François, Anna, Bruno et Sophie…), d’autres encore sont
peut-être en lien sans forcément nous l’annoncer !
Rédaction Marie Claude, avec le concours de Nadine, Ursula et Dominique.
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RDV au Métro Solférino, sous l’horloge du Ministère de la Défense.
Contact pour plus d’infos: marie-claude.thibaud(a)wanadoo.fr ou tél : 02 47 05 59 89 +
le jour de l’action : 06 71 60 05 46
COMPTE-RENDU DU JEÛNE – VIGILANCE DU 12 OCTOBRE 2007
8h15
: Arrivée devant l’horloge du Ministère de la Défense de Serge et
Ursula, suivis peu après par Marie Claude. Nos « anges gardiens »
viennent nous saluer.
Installation de la banderole et du drapeau PAIX arc-en-ciel, ainsi que de quelques affiches.
Nous
n’avons malheureusement pas les tracts prévus pour ce jour (Dominique,
quand tu n’es pas là pour nous les apporter !!). Nous distribuons les
tracts anciens et des bulletins de Stop Essais qui font partie de nos
stocks. La persévérance de Marie Claude ainsi que la gentillesse de
Bernadette ont permis de récupérer les tracts dans le courant de la
matinée.
Alain
C., ami de Dominique et membre du Mouvement de la Paix ainsi que
Laurence E. du réseau Sortir du Nucléaire sont venus nous rejoindre
pour renforcer notre action. Leur présence a également bien enrichi nos
échanges au café Le Solférino où nous avons pu rester jusqu’à 11h30.
Laurence, Bernadette et Alain nous quittent.
12 – 13h :
Installation de la banderole face à l’entrée du ministère. Marie
Claude, Serge et Ursula ont la joie de voir arriver Emmanuel. Nous
distribuons les tracts, cette fois-ci les bons. Des militaires passent
en faisant leur jogging. L’un d’eux nous crie en passant : C’est moi
qui lance les bombes, vous voulez m’enlever mon boulot ? Pas le temps
de lui répondre, il est déjà loin. Ursula regrette de ne pas avoir
pensé à lui poser la question : « Sur quels enfants, Monsieur ? » Elle
l’aura prête pour la prochaine fois, cette réplique. Marie Claude
aborde un homme en blouson, accompagné d’une femme, pour proposer le
tract; devant un geste de refus, elle insiste « ce tract est justement
fait pour les personnes qui ne veulent pas le prendre !!! » ; l’homme
réalise alors mieux le thème et lance «la bombe nous a offert la paix
jusqu’à maintenant »; MC « c’est votre théorie, ce n’est pas la mienne
». En le regardant partir, on peut lire www.MARINENATIONALE.org sur son
blouson !
Voici les impressions d’Emmanuel :
« De mon côté, j’ai trouvé les gens en général sensibles dès lors qu’on
disait clairement que le tract parle des armes nucléaires. Les gens en
Vélib sont aussi une bonne cible car ils me semblent sensibles à
l’écologie! Bien sûr quelques personnes ne répondent pas, et sont
coincées dans leurs certitudes, surtout parmi les personnes de 50 ans
et plus. J’ai trouvé en général un meilleur accueil chez les plus
jeunes.
J’ai trouvé l’attitude des militaires assez ouverte, pour autant ils
restent aussi dans leur idée que l’arme nucléaire protège de la guerre.
Je pense qu’il serait intéressant de dénoncer cette croyance, surtout
aujourd’hui, dans un monde marqué par l’émergence de nouveaux Etats
possédant l’arme atomique (Israël, Iran…), et des risques de la
prolifération. »
Serge
donne des tracts aux conducteurs de voitures arrêtées au feu rouge.
Emmanuel privilégie les gens en Vélib. Chacun son public et son degré
de prise de risques.
13h :
Nous plions bagage. Marie Claude et Serge, exceptionnellement, nous
quittent. Ursula semble devoir assurer seule la présence de fin
d’après-midi. Elle dit aux anges gardiens qui nous quittent qu’elle
compte sur leur protection, ce qui fait naître un grand sourire sur
leurs visages.
15h45 :
Heureuse surprise, Alain (celui qui vient habituellement) rejoint
Ursula. C’est quand même mieux que d’être toute seule. Ensemble nous
distribuons un bon paquet de tracts. Nous discutons avec des personnes
qui finissent leur cigarette avant de descendre dans le métro. Rien
d’extraordinaire à signaler. Les pour et les contre, les souriants et
les fermés se succèdent, comme d’habitude. Notre force est dans notre
persévérance.
Notre
petit nombre de jeûneurs vigilants est soutenu à chaque fois par des
personnes qui jeûnent chez eux ou sont avec nous par la pensée :
Fabien, Odile D., Josiane, Bruno et Sophie, Francis, Françoise,
Jean-Louis, Lionel nous l’ont signalé, d’autres sont en lien sans
forcément nous le dire.
Rédactrice en chef : Ursula Gaudenzi.
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Après deux années de vigilance aux abords de l’Îlot St-Germain (Centre opérationnel
des forces nucléaires ) – Ministère de la Défense – Paris
Ce 14 septembre 2007
a eu lieu la première manifestation mensuelle de vigilance d’une 3ème
année. Mais, alors que la manifestation de Septembre 2005 ne comptait
qu’une personne et que le déploiement d’une banderole n’avait duré
qu’une minute, ce vendredi nous avons été plusieurs à différents
moments de la journée.
Dès
8 heures, Serge et Dominique installent les banderoles dont une
nouvelle reprenant le texte du tract. Les tracts « Des inspecteurs
citoyens de l’armement nucléaire ! » ont été distribués à partir de
8h15 et la Direction de l’ordre public vient nous surveiller à partir
de 8h25. Contact cordial comme à l’acoutumé, nous n’avons même pas
besoin de montrer notre autorisation. Ils prennent notre tract pour le
lire.
Le tract
fut lu à 6 reprises, à haute et intelligible voix, tandis que le
personnel du ministère sortait du métro pour se rendre au travail.
Comme d’habitude certains sont très intéressés à prendre le tract,
d’autres le refusent, parfois en argumentant qu’ils sont « pour » les
armes nucléaires, parfois avec un sourire, mais aussi souvent par le
mépris d’un regard détourné. Quelques-uns nous félicitent pour notre
présence.
Marie Claude, n’ayant pu venir la veille au soir, rejoint Dominique et Serge, peu de temps après l’arrivée de son tgv.
Une personne nouvelle, Bruno, vient nous retrouver ; il signe la
Déclaration de World Court Project; il est venu par le réseau de
Françoise qui relaie à chaque présence notre appel.
A 10h30, le service « officiel » nous signale que nous devons arrêter
notre présence comme le précise la déclaration en préfecture de police.
Après rangement de notre matériel, nous nous retrouvons au « bistrot »
toujours bien reçus par le « patron »; Gisèle et Bernadette (apportant
avec elle 24 courriers préparés dont vous allez avoir l’explication
sous peu) nous rejoignent. La pause au café a permis un échange sur la
manière dont le public accepte ou refuse les tracts et Dominique a
cogité un premier jet du prochain tract justement sur ce thème.
Dominique est alors parti travailler.
Comme
vous le savez peut-être, lors du Jeûne du 6-9 Août, au Mur pour la
Paix, les jeûneurs ont décidé d’écrire aux parlementaires européens
français (ils sont 78). La rédaction de cette lettre a demandé un
certain temps avec les allers-retours et corrections successifs des uns
et des autres d’un certain nombre de jeûneurs. Il s’agissait, à la
fois, de demander audience et d’argumenter. Ce sont ces courriers,
préparés par Bernadette, pour 24 de ces parlementaires qui ont été
portés un peu avant midi par B.,G.,MC et S. au centre d’information du
Parlement Européen 288 Bd St-Germain pour qu’ils soient transmis à
leurs destinataires, via les délégations françaises des différents
partis européens où siègent nos élus.Ils avaient été choisis comme
destinataires et pour demander audience parce qu’ils siègent dans
certaines commissions où le sujet du nucléaire militaire et civil peut
être abordé. L’hôte d’accueil a écouté Gisèle avec beaucoup
d’attention, a pris les courriers et a fini par nous proposer les n° de
téléphone des différents groupes puisque nous ne pouvions accéder aux
secrétariats, ce jour.
En sortant, Gisèle est retournée chez elle.
Midi
(environ !), Bernadette, n’ayant jamais encore participé à cette 2ème
étape de la vigilance, se laisse convaincre de rester. Elle aide à
l’installation de la banderole « Désarmement nucléaire mondial 2020 »
face à la porte d’entrée principale du ministère. Elle estime cette
installation plutôt scabreuse à cause du manque de ficelle, trop basse
faute d’échelle, au-dessus du feu et du passage-piéton, donc gênante
pour les passants. Quelques militaires en uniforme écartent la
banderole en maugréant et alléguant le risque provoqué par cette
installation, mais pas de grandes invectives. Puis Bernadette nous
quitte.
Distribution des tracts. Quelqu’un sortant de son travail au ministère me lance :
<< très bien, il faut une opposition forte! >>.
L’après-midi,
Alain, Marie Claude et Serge plantent à nouveau le décor (banderoles,
pancartes avec citations pour inviter à réfléchir) et échangent avec le
public sourires, propos anodins, approbateurs ou autres … alors que je
discutais avec une femme du Val d’Oise et une Italienne, un homme nous
a fait savoir à voix forte et en tendant sa canne vers nous qu’il
n’était pas d’accord avec notre affichage… !!!
A
17h15, nous plions bagage, Marie Claude partant rejoindre Tours, Alain
et Serge allant ranger le matériel (dans le cagibi r. de l’Université).
Le temps ensoleillé et serein toute la journée facilita toutes les opérations; nous avons donné environ 700 tracts.
Étaient en pensée avec nous des personnes amies ne pouvant nous rejoindre physiquement : Josiane, Nadine, Paulette, Ursula…
C’est parti pour une nouvelle année de veille et de jeûne, mais pour tenir … nous comptons sur vous.
Venez nous rejoindre ou soutenez-nous d’une façon ou d’une autre !
Rédacteurs (par ordre alphabétique) : Bernadette, Dominique, Gisèle et Serge
Synthèse effectuée par Marie Claude.
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