Journée des Droits de l’Homme : Une vision positive pour l’humanité

En juin 1993 la Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’Homme a rassemblé plus de 7 000 participants. Des divergences profondes dans de nombreux domaines semblaient insurmontables. Pourtant, la Conférence de Vienne a marqué le début d’un processus qui a mené en définitive à l’adoption du Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Ce Protocole est entré en vigueur en mai 2013, permettant enfin aux particuliers de se pourvoir en justice au niveau international lorsqu’ils estiment que leurs droits économiques, sociaux et culturels sont violés.
Dans la suite de l’adoption de  la résolution sur la culture de paix et de la non-violence par l’ONU sur proposition de l’UNESCO (A/RES/53/243 – 6 octobre 1999), le Forum Mondial d’Éducation, de Recherche et de Culture de la Paix,  à St Jacques de Compostelle en décembre 2010, a établi un projet de déclaration visant une codification internationale du droit humain à la paix : la Déclaration de Santiago sur le Droit Humain à la Paix.
Le soutien de la France au processus déjà commencé par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et son Comité Consultatif, donnerait une nouvelle dimension à sa politique étrangère. N’attendons pas vingt  ans pour que le droit humain à la paix soit inscrit dans les textes. En cette journée internationale des droits de l’homme, adoptée en 1950 pour inviter les Etats et toutes les organisations intéressées à «multiplier leurs efforts pour faire réaliser à l’humanité de nouveaux progrès dans ce domaine», et en cette journée d’hommage mondial à Nelson Mandela qui a traduit en acte politique la nécessité de la paix, le Mouvement de la Paix réaffirme sa volonté de travailler  à cette reconnaissance du droit à la paix, une des conditions indispensable à  l’accès aux autres droits.
Le Mouvement de la Paix réaffirme que la coopération internationale, régie par le droit international, sans aucune distorsion ni exception, est le chemin vers une société plus humaine répondant aux défis sociaux et environnementaux.

Le mouvement de la Paix se réjouit de voir la conscience de ces enjeux de plus en plus vivace, dans un contexte où elle est de plus en plus  nécessaire pour faire face à la montée des antagonismes.

Le Mouvement de la Paix demande à  tous, Etats, organisations, individus de mettre  leur action au service de cette métamorphose indispensable pour que l’Humanité quitte le stade de la terreur et de la guerre, pour entrer dans un rapport de confiance permettant la résolution pacifique des problèmes du monde et ouvrant de nouvelles opportunités aux générations futures.