
A Mesdames et Messieurs les responsables des groupes parlementaires au Parlement européen
A Mesdames et Messieurs les Parlementaires français au Parlement européen
Jeudi 25 juin 2015
Objet : appel à la protection des femmes contre les viols en série en République Démocratique du Congo, pour une législation imposant la traçabilité des minerais, pour une paix durable à l’Est de la République Démocratique du Congo (ituri, Sud et Nord Kivu)
Monsieur, Madame,
Cela fait bientôt vingt ans que l’Est de la République Démocratique du Congo est en proie aux conflits armés interminables pour des objectifs inavoués qui sèment la désolation dans la région, notamment à travers les viols des femmes de tous âges. Les auteurs de ces crimes inqualifiables (milices armées rebelles en tout genre associées aux sociétés minières opérant dans la zone, armées d’États de la région des Grands Lacs, voire la Monusco) ne sont pratiquement jamais inquiétés.
Les provinces orientales de la République Démocratique du Congo regorgent d’innombrables ressources naturelles (pétrole, gaz, diamant, or, uranium, cuivre, niobium, cassitériteet surtout le fameux COLTAN (colombo-tantalite), minerai magique et maudit. Le coltan, autrement dit l’« OR GRIS », suscite tout particulièrement les convoitises. Ce minerai stratégique du XXIe siècle est essentiel à la fabrication des téléphones mobiles, des ordinateurs, des avions, des missiles, des satellites, etc.
Sur fond de violences et de massacres, des travailleurs esclavagisés alimentent le marché mondial du coltan pour le compte des trafiquants divers.
Les conflits en République Démocratique du Congo ont des origines identifiables (ingérence des pays voisins en mal d’expansion territoriale, conséquence du génocide au Rwanda, contrebandes internationales, pression industrielle, kleptocratie établie à Kinshasa). La confusion souvent entretenue entre leurs causes et leurs effets brouillent les pistes. Heureusement, les logiques de guerre n’ont pas le monopole de l’initiative politique : des signes pour faire taire les armes existent aujourd’hui au Congo aussi ! En vue d’une paix durable…
Pourquoi la « communauté internationale » – représentée pour la RDCongo par une troïka (USA, France, Belgique) – à laquelle ont été associés des États africains (Afrique du Sud, Tanzanie, Angola) ainsi que le gouvernement de la République Démocratique du Congo ne cherche-t-elle pas à mettre un terme immédiat à ces violences faites aux femmes.
Pourquoi l’immense richesse de cette région côtoie-t-elle la pauvreté la plus extrême ? N’est-il pas possible de faire que la France intervienne pour aider à construire des solidarités ?
Nous attendons de vous que vous fassiez en sorte que le gouvernement français prenne des initiatives pour que la paix et la sécurité soient rétablies dans ces provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo (Ituri, Sud et Nord Kivu). Nous attendons de la même façon que les parlements français et européen adoptent des règles contraignantes relatives à la traçabilité des minerais.
Les sociétés civiles à travers le monde expriment des exigences fortes que nous soutenons, à savoir que :
- La Monusco (force des Nations Unies) doit s’associer aux forces gouvernementales pour protéger efficacement les populations civiles et neutraliser les bandes armées. La France, en tant que membre du conseil de sécurité des Nations Unies et membre de la troika, peut agir en ce sens, de même que les autres Etats Européens.
- L’Europe doit adopter des règles contraignantes obligeant les entreprises européennes mais aussi les importateurs de produits finis à s’assurer de la traçabilitédes minerais tels que le niobium, la cassitérite, le coltan, à garantir que les mines ainsi exploitées répondent à des normes internationales de sécurité, qu’elles ne soient pas sous le contrôle des groupes armés, qu’elles n’emploient pas d’enfants, de femmes réduites à l’état d’esclaves, sous peine de sanctions sévères .
Dans le même mouvement, l’objectif est de réguler l’entrée sur le continent européen des produits miniers provenant de toutes les zones en conflit (au-delà donc de la seule Afrique Centrale) en instaurant un système de traçabilité, afin que ces produits soient identifiés dès leur sortie des mines. Des contrôles doivent donc être effectués sur place afin de vérifier l’application de ces règles sur les sites d’extraction.
C’est pourquoi nous vous demandons d’agir à tous les niveaux possibles pour que soient votés des textes contraignants conformes au respect des droits humains, et pour que les textes actuellement soumis au Parlement Européen ne soient pas édulcorés sous la pression des lobbies des groupes multinationaux qui exploitent et utilisent ces minerais.
Restant à votre disposition, nous vous prions d’agréer, l’expression de notre considération respectueuse,
Pour le Bureau National du Mouvement de la paix
Roland Nivet, Co-Secrétaire National du Mouvement de la Paix
Contact direct : roland.nivet@mvtpaix.org
0685028714
Le Mouvement de la Paix
Association Nationale Agréée de Jeunesse et d’Education Populaire
9 Rue Dulcie September
93400 SAINT-OUEN



de ma part je dirais ce si tout les organisement qui sont dans ce pays sont que pour leur business rien que ca jamais et jamais il metrons la paix ou a chaque jour de leur vue il ya de milieux et de milieux de persons meurt et de femmes sont violer a leur egard mais ne le disent rien le problem et que le congolais devoint seulement ce metre ensemble et discuter pour leur paix durable sans quoi rien ne marcheras example burundi, libya pour en siter donc le veut et que la guerre ou le conflit en profite pour des organisme de marcher