Discours prononcé à la Conférence Mondiale le 7 août à Nagasaki Par Sophie Lefeez

 

 

 

 

130 messagers de la Paix français à Hiroshima et Nagasaki, du 1er au 12 août

 

 

 

Discours prononcé à la Conférence Mondiale le 7 août à Nagasaki Par Sophie Lefeez

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes très heureux et très honorés de participer à cette Conférence Mondiale pour le 60 è anniversaire des bombardemnts d’Hiroshima et de Nagasaki. C’est en effet un moment historique que nous ne voulions pas manquer, d’où notre forte présence.

Parce que nous ne faisons pas de différence entre la souffrances de gens, nous sommes également ici à Nagasaki, aujourd’hui, avec vous. Rien ne vaut de découvrir par soi-même les réalités des bombardements, combien les gens continuent de souffiri aujoud’hui d’un test ou de bombardements nucléaires d’une guerre voilà terminée depuis 60 ans. Le Mouvement de la Paix est donc venu avec 130 délégués, dont 70 jeunes.

Il est en effet capital pour nous de sensibiliser les jeunes à la question du nucléaire. La lutte doit être menée par toutes les générations. De la même manière, parce que c’est un problème d’intérêt mondial, la lutte doit être menée à l’échelle internationale. Ni les frontières ni l’âge ne doivent être un obstacle à l’union de nos efforts.

Cette Conférence Mondiale est pour nous un moment stimulant qui ranime notre flamme. Visiter les musées de la Paix, écouter les témoignages des Hibakushas, se promener dans les rues en imaginant à quoi tout cela devait ressembler après le bombardement, tout cela nous donne force et confiance dans la justesse de notre cause.

Nous reprenons courage à rencontrer des gens du monde entier, des jeunes, des militants de longue date, des délégués gouvernementaux, des citoyens d’Etats nucléaire, etc… De retour dans notre pays, nous serons réconfortés par la pensée que nous ne sommes pas seuls et par le souvenir de cette expérience merveilleuse et enrichissante de pouvoir parler avec des personnes d’horizons divers.

Bien que le devoir de mémoire soit évidemment nécessaire, cela ne doit pas occulter la question de savoir quoi faire maintenant pour abolir les armes nucléaires. La Conférence de Révision du TNP n’a amené aucune avancée vers le désarmement nucléaire et de nouvelles armes continuent d’être mises au point. Nous devons donc aujourd’hui travailler encore plus dur et faire pression sur nos gouvernements respectiofs pour dénucléariser notre planète.

De retour en France, nous, en tant que messagers de la paix, ferons des compte-rendus dans les écoles, les universités, et d’autres lieux publics sur ce que nous avons vu et entendu ici au Japon, pour que même ceux qui n’ont pas pu venir se sentent eux aussi soutenus et confortés. D’autre part, nous sommes en train d’envisager la possiblité de rallonger notre banderole « Une Main pour la Paix », que vous avez peut-être vue à l’ouverture de la Conférence Mondiale, pour qu’elle puisse relier Hiroshima à Nagasaki.

Je souhaite à tout le monde de profiter au maximum de cette Conférence, de créer des réseaux régionaux et internationaux pour poursuivre la lutte pout l’abolition des armes nucléaires et pour la paix partout sur la planète. Comme des représenants gouvernementaux l’ont dit à un atelier à Hiroshima, nous devons faire parler la majorité silencieuse. Nous devons sensibiliser pour parvenir à parler d’une seule voix et exiger l’abolition des armes nucléaires pour que personne n’ait plus jamais à en souffrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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