CR Rejeter la logique de contre prolifération

 

 

 

 

Délégation française à New York pour la révision du Traité de non prolifération

 

 

 

Compte rendu du 2 mai : Rejeter la logique de contre prolifération

 

 

 

 

 

 

 

La Présidente anglaise, Kate Hudson de Campaign for Nuclear Disarmement (CND) après avoir accueilli les participants, témoigna de la situation anglaise.

Malgré l’opposition du peuple anglais, le TNP est mal appliqué. Tony Blair joue contre l’opinion publique anglaise. La présence d’une élue de Londres soulignait le bras de fer qui s’installait entre le peuple anglais et son gouvernement sur ce sujet.

Cette question de l’implication des élus est parfaitement résumé dans les résultats déjà obtenus par l’association des maires pour la Paix avec les 142 communes déclarées libres d’armement nucléaire, partout dans le monde. Les députés européens et la résolution qu’ils ont prise à l’assemblée européenne apportent eux aussi leur pierre à l’édifice.

Partout dans le monde, des élus font désormais pression sur des élus. C’est encourageant. Le souhait de Kate est que 2020 devienne une date limite pour le désarmement nucléaire.

Pour les mouvements pacifistes américains, le principal handicap à l’application du TNP pour leur état, est bien entendu l’administration américaine. Une administration qui n’hésite pas à manipuler les paradoxes et les mensonges pour affermir sa position.

La délégation japonaise, venue en nombre, se félicitait quand à elle de la mobilisation internationale des pacifistes. Au japon, la question nucléaire prend à nouveau des proportions inquiétantes pour ce pays suite aux comportements de la Corée du nord. Au grand damne des pacifistes japonais, le gouvernement tente de remettre en cause l’article 9 de la constitution japonaise qui interdit au Japon de recourir à la guerre.

Cette préoccupation pousse les japonais à insister pour un mouvement global pour la paix et le désarmement.

Pour rejeter la logique de contre prolifération, il est important de modifier des comportements.
•  Les états nucléaires doivent cesser de penser que la question de non prolifération ne concerne que les autres états.
•  Il convient de donner le leader chip aux états qui respectent et font progresser le TNP.
•  Il faut s’inspirer des réponses qui ont fait avancer la question iranienne.

En guise de conclusion un des participants indiqua qu’en tout état de cause, si le traité 2005, ne devait pas aboutir, il valait mieux conserver le traité actuel en l’état…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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