Contributions Planète Paix : Marcher pour cultiver la paix

Raphael Porteilla (21)

Marcher pour cultiver la paix

 

La marche de la Paix qui s’est tenue à Dijon le 23 septembre 2017 entendait d’une part célébrer la journée internationale de la Paix qui depuis plusieurs décennies a été consacrée par l’ONU chaque 21 septembre et d’autre part informer le public de la signature du tout nouveau traité international d’interdiction des armes nucléaires du 7 juillet dernier à l’ONU. Celui-ci semble être passé inaperçu, les médias mainstream n’ayant quasiment jamais évoqué son existence, sans doute pour ne pas déranger les faiseurs de guerres. Informer donc pour faire pression sur notre gouvernement afin qu’il ratifie ce traité et commence à cesser sa course effroyable au surarmement et en termine avec sa tendance guerrière et mortifère. C’est d’autant plus essentiel que le contexte géopolitique n’est pas à l’apaisement quand on voit la stupide confrontation, pour l’instant verbale entre Trump et la Corée du Nord, qui pourrait toutefois mener le monde entier sur les chemins de l’impensable.

Cette marche entendait aussi dire son refus et son rejet de toutes les formes de violences, de toutes les formes de discriminations et de racismes, son refus de toutes les inégalités et injustices, son rejet de la pauvreté, de la faim, de la diminution des ressources naturelles et de la biodiversité, des maladies, de la corruption, qui, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits en jetant en plus sur les chemins escarpés et dangereux de l’exil des milliers de migrants.

Toutes ces associations se sont retrouvées autour d’une volonté claire de marcher pour la paix parce qu’elles sont indignées par l’augmentation des dépenses militaires françaises et mondiales, parce qu’elles sont conscientes que la guerre est toujours un échec monstrueux et indigne de notre humanité, parce qu’elles sont convaincues que les inégalités et les injustices abyssales, produits d’un système capitaliste d’essence guerrière, sont porteuses de violences comme la nuée est porteuse de l’orage aurait dit Jean Jaurès, parce qu’elles sont conscientes d’être à un moment charnière pour dire leur aspiration à la promotion et au développement d’une Culture de la Paix et Non-violence, laquelle peut et doit être considérée comme un nouveau paradigme de vie commune et partagée, fondée sur la solidarité entre les personnes et entre les peuples, sur la justice sociale et la justice environnementale.

Comme le disait B. Spinoza, « la paix ce n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance et de justice ».

 

Marcher pour cultiver la paix (en PDF)

 

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