Rassemblement Place de la République à Paris, le 26 février par le Collectif « en Marche pour la paix »
A Paris notre rassemblement a été très troublé par la présence de sans doute plusieurs milliers de manifestants soutenant le gouvernement ukrainien, les aides notamment militaires des pays de l’OTAN, la mobilisation contre la Russie. J’ai essayé d’échanger avec certains organisateurs de ce rassemblement, je me suis fait refouler violemment. Nous avons vu passer sur la place plusieurs délégations de partis français, dont le Parti Socialiste.
Deux autres rassemblements pour l’Ukraine se tenaient en même temps au même endroit. Dans notre analyse, nous devons prendre en compte l’organisation qui se met en place au nom d’associations regroupant des forces françaises, ukrainiennes, sans doute russes, entre autres, ayant des objectifs diamétralement opposés aux nôtres. Un tract était distribué pour faire des dons pour acheter de l’armement pour les ukrainiens.
Cela montre que nous devons populariser nos positions avec détermination pour lutter contre la désinformation massive que nous subissons et la confusion qui existe dans les esprits, y compris parmi certain de nos amis.
Donc cela n’a pas été simple mais nous avons évidemment maintenu notre rassemblement. Nous savons que plusieurs personnes ne nous ont pas trouvés dans la foule qui occupait la place de la République. Nous nous sommes retrouvés à 250 à 300 personnes représentant la plupart des signataires de la déclaration commune du collectif « En Marche pour la Paix ».
Cette déclaration a été lue par Déa Réty (Mouvement de la paix) ainsi que celle du Mouvement de la Paix ukrainien. Ainsi qu’en final, celle du collectif international « No-to-War-No-To-NATO ». Edith Boulanger est intervenue au nom du Mouvement.
Les interventions ont eu toutes la même tonalité en référence à la déclaration commune. Ont pris la parole, notamment, la CGT au nom du Secrétariat Général, le PCF (Pierre Laurent, sénateur), Abolition des armes nucléaires-Maison de vigilance (Nelly Costecalde), le PCOF (Christian Pierrel, Secrétaire Général), AFCDRP-Villes pour la Paix (Philippe Rio, son Président), Femmes Egalité, Association russe (Guyorguy Chepelev), commission Paix et Développement d’EELV (Gérard Lévy), UPF (Suzanne Glaner), PEP’S (Patrick Farbiaz).
Nous nous sommes séparés en nous donnant rendez-vous pour réagir aux événements qui se développeront hélas dans les jours qui viennent. La concertation entre les membres du collectif « En Marche pour la Paix » va continuer pour réfléchir à une position commune.
Edith et Yves-Jean
Position commune ? l’union fait la force ?