Journée internationale des droits des femmes à Paris – 6 et 9 mars


A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, deux initiatives ont été réalisées à Paris 

Le 6 mars dans le cadre de la Semaine du Féminisme (édition 2018) organisée par plusieurs syndicats étudiants, une conférence à la Sorbonne sur le thème « les luttes féministes à l’international ». 4 femmes y intervenaient : Fatiha Aggoune, vice-présidente du conseil départemental du 94 et chargé de l’égalité femmes-hommes, Jules Falquet, historienne des femmes en Amérique latine, Nursel Kilic représentante de l’Union des Étudiants Kurdes de France et Edith Boulanger du Mouvement de la Paix.

Une cinquantaine d’étudiantes et quelques étudiants ont été vivement intéressés comme l’ont prouvé leurs nombreuses questions. Le texte sur la résolution de l’ONU sur la Culture de la paix ainsi que différents mensuels « Planète Paix » ont été distribués.

A noter que l’exposition « Ambassadrices de paix » va tourner dans 2 centres universitaires parisiens, l’un Porte de Clignancourt, l’autre Boulevard Malesherbes pendant 2 semaines.

 

Le 9 mars, le comité 12-13-14 de Paris a organisé un débat : “La lutte des femmes comme facteur de la construction démocratique en Argentine” avec Silvina Stirnemann et Marie-Laure Stirnemann, co-fondatrices de l’association Hijos-Paris (voir leur site FaceBook).

Débat étayé par une vidéo sur la campagne d’identité par les mères et les grands-mères des 500 enfants disparus lors de la junte militaire en Argentine. En effet, le vol d’enfants en Argentine fut une des caractéristiques ‘originales’ du terrorisme d’état entre 1976 et 1983. À ce jour, 127 enfants volés ont été retrouvés grâce à l’action pacifique et opiniâtre et à la solidarité internationale que les mères et grands-mères ont impulsée.

Débat illustré par une exposition sur le thème des disparus d’Argentine et des « mères et grands-mères de la Place de Mai » qui font la ronde depuis 1977 devant le palais présidentiel, chaque jeudi.

Les thèmes de démocratie et de violences que Silvina et Marie-Laure abordent en duo sont traités de manière d’autant plus pertinente, fondée et poignante qu’elles et leur famille ont été victimes des atrocités de la dictature militaire.

Toutes deux militantes, elles sont disponibles pour intervenir dans tous les comités qui le souhaitent pour débattre des problèmes liés à la démocratie en Argentine. Elles demandent une participation aux frais de transport et de logement. Leur organisation, HIJOS-Paris dispose d’expositions, de films, de livres.

Vous pouvez contacter Daniel Claeysen, membre du Mouvement de la Paix, pour de plus amples renseignements. De plus, de retour d’un voyage en Argentine, il met à votre disposition de nombreuses photos prises sur les lieux de torture et les antichambres de la mort (ESMA)

Notons qu’actuellement en Argentine, il y a une remise en question des politiques de Droits de l’Homme avec l’actuel Président M. Macri.

Amicalement

Edith Boulanger

Facebooktwittermail

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.